En quatre ans, l'adoption en entreprise de la LRE (lettre recommandée électronique) a bien progressé selon une étude réalisée par l'IFOP pour le compte de Quadient France. Mais ses apports fonctionnels passent de plus en plus au second plan devant des considérations très pragmatiques. De 2016 à 2020, la proportion de dirigeants d'entreprises admettant le niveau acceptable de la sécurité de la LRE est passée de 58 à 66 % même si 65 % estiment que les informations envoyées par LRE peuvent être interceptées. Dans le même temps, les utilisateurs du service, au moins une fois, sont passés de 25 % à 43 %, plus de la moitié des usages ayant lieu en région parisienne, à titre privé exclusif (15%, +7 points) comme à titre à la fois privé et professionnel (16%, +9 points).
La LRE est jugée plus pratique que la lettre recommandée papier pour 87 % des répondants (+6 % en quatre ans) et plus rapide pour 89 %. La preuve d'envoi et de contenu est jugée plus forte par 64 % (contre 48 % en 2016). Les utilisateurs effectifs sont plus confiants dans la sécurité que l'échantillon complet (87 % contre 66%). Par contre, il y a un recul sur la perception d'un moindre coût de la LRE par rapport à la lettre recommandée traditionnelle (74 % contre 81%). Et la confiance dans la valeur légale de la LRE a également reculé : de 68 % en 2016 à 60 % en 2020 même si 28 % seulement jugent que la valeur légale du papier est supérieure à celle de la version électronique.
La lettre recommandée électronique de plus en plus adoptée
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Réaction
Selon une étude réalisée par l'IFOP pour le compte de Quadient France, les décideurs en entreprises utilisent de plus en plus la LRE (lettre recommandée électronique).
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Le doute sur la validité de la LRE est réel dans la mesure ou le législateur n'a pas voulu inclure d'exigence d''"intégrité sémantique" dans le texte de loi. Rien n'empêche donc d'envoyer un *.doc ou *.docx contenant des macros via LRE. Un document dont on pourra prouver l'intégrité électronique ( les 1 et 0 n'ont pas changé) mais dont on ne pourra pas prouver l'intégrité sémantique : l'affichage du contenu étant une interprétation faite par le logiciel mettant en œuvre notamment les macros.
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