Si la plupart des pays européens ont commencé la mise en oeuvre du dégroupage en l'an 2000, peu de changement ont été perceptibles avant 2004. Selon un nouveau rapport de l'Idate consacré à ce sujet, c'est à partir de la mi-2004 que le nombre de lignes dégroupées a fortement augmenté. Sur l'ensemble des pays de l'Europe de l'ouest, ce nombre serait en effet passé de 800 000 lignes dégroupées à plus de 2 millions en l'espace de deux semestres. En 2005, le nombre de lignes a doublé pour atteindre 9 millions. En 2010, l'Idate prévoit un parc de 23 millions de lignes dégroupées, soit 27 % des lignes DSL. Les disparités sont marquées entre les pays de l'Union européenne. La France arrive en deuxième position derrière la Suède, mais devant la Norvège et les Pays-Bas, avec 30 % des lignes DSL en situation de dégroupage en 2005. Mais l'Idate ne prévoit pas de progression très marquée de cette proportion à l'horizon 2010 : d'ici 4 ans, 35 % des lignes DSL de l'hexagone devraient être dégroupées, plaçant la France à la première place de l'Union. Globalement, en 2010, la plupart des pays européens devraient avoir atteint les 25 % de lignes dégroupées. L'Idate relève enfin que le dégroupage constitue « une option de plus en plus utilisée par les opérateurs alternatifs pour fournir des services Internet et qui nourrit l'émergence de la VoIP ».
La France : bon 2e du dégroupage en Europe, selon l'Idate
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Selon l'Idate, le dégroupage s'est fortement accéléré en Europe depuis la mi-2004. La France arrive en deuxième position.
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