73% des DAF et DSI des entreprises qui ne sont pas encore équipées d'outil de dématérialisation des factures envisagent de franchir le pas à moyen-terme. 82% des DAF et 66% des DSI considèrent cette dématérialisation comme stratégique. Elle est même la priorité pour 79% des entreprises en tant que « dématérialisation des relations fournisseurs ». La dématérialisation de la relation clients n'est, elle, envisagée dans 50% des entreprises. Les processus internes sont en queue de peloton avec 38%. Ces chiffres sont issus d'une enquête menée par EY (ex-Ernst & Young) pour le compte de l'éditeur Dimo.
Mais, avec de tels scores, comment se fait-il que la dématérialisation ne soit pas encore complète ? Dans les PME et les ETI, la première raison est la manque de connaissance sur la manière de procéder. Plus généralement, le manque de temps, le volume trop faible de factures pour justifier l'investissement voire la méconnaissance des contraintes légales (invoquée par 42% des DSI et 50% des DAF !) sont les principaux freins à la mise en oeuvre.
Intéressant à partir de 20 000 factures par an
De fait, le rendement optimal pour une solution de dématérialisation est obtenu à partir de 20 000 factures par an. Plus des trois quarts des entreprises ayant d'ores et déjà déployé une dématérialisation des factures ont plus de 500 salariés et réalisent plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Les motifs du lancement du projet tiennent à la fois de contraintes internes (diminution des moyens du service comptable, nécessité de faire des économies de papier...) et réglementaires (délais de paiements imposés par la loi LME à respecter, pertes de justificatifs...). De ce fait, l'amélioration du processus de traitement et de validation est le premier objectif poursuivi (81% des répondants), devant l'archivage (78%) et la numérisation avec reconnaissance de la facture (77%) pour insertion automatisée dans le PGI (67%) voire rapprochement automatisé commandes/réceptions/facturation (53%). Ces objectifs sont globalement atteints et les résultats obtenus satisfont les entreprises. Les répondants déclarent avoir ainsi obtenu : une réduction des délais (71%), une absence de perte de documents (69%), un eréduction des coûts (64%) et une réaffectation du personnel qualifié à des tâches à plus grande valeur ajoutée (60%).
Pour 79% des répondants, la dématérialisation est avant tout une tâche technique qui doit donc être sous la responsabilité de la DSI.
La dématérialisation des factures a aujourd'hui la faveur des DAF
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La dématérialisation des processus demeure encore incomplète. Les métiers, comme les DAF, sont pourtant très demandeurs.
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