Créée en 1969, la doyenne lyonnaise des associations et clubs de professionnels informatiques français affiche une santé et une vigueur qui pourrait bien rendre jalouses bon nombre de ses homologues régionales. Réunissant plus de 600 entreprises - et comptant plus de 2 000 adhérents - l'Adira (partenaire de l'IT Tour la matinée-débats du Monde Informatique) va une fois de plus marquer le coup à l'occasion de sa convention annuelle. Avec plus de 400 participants attendus le 22 novembre à l'Hôtel de Région Auvergne-Rhône-Alpes, l'édition 2016 de la convention de l'Adira s'apprête à mettre l'accent sur un thème qui risque de transcender la DSI, mais également l'entreprise dans son ensemble, à savoir la métamorphose numérique.
« Le digital a une influence dans les organisations et les métiers et on a dépassé le stade de la transformation pour aborder une nouvelle ère, celle de la métamorphose digitale », nous a expliqué Yves Bismuth, président de l'Adira et avocat au Barreau de Lyon. « La façon dont on pense les métiers, les ressources humaines, les compétences et le numérique ne sera jamais plus comme avant ».
Le directeur général et cofondateur de LDLC à l'honneur
Pour rendre compte des problématiques découlant de ce nouvel enjeu, plusieurs invités de marque vont s'exprimer, en particulier Francis Jutand (directeur général adjoint de l'Institut Mines-Telecom), ainsi que Cécile Dejoux (professeur des Universités en management au CNAM Paris), pour deux conférences portant sur la métamorphose des organisations et des compétences. Olivier de la Clergerie, directeur général et cofondateur du groupe LDLC, sera également parmi les intervenants pour donner son point de vue de chef d'entreprise sur le thème de la métamorphose digitale. Suivra une table ronde à laquelle participeront l'Adira, Gartner, Esker et HPE, mais également Rezpole et Spie ICS.
@Cerisola
Signaler un abusDevenir développeur et en faire son métier est un choix exigeant, et n'est pas à la portée de tout le monde. Cette espèce de mode débile de vouloir transformer tout le monde en dév passera comme les autres, le temps qu'on réalise que fondamentalement, tout le monde n'a pas envie de passer sa vie devant un écran...
Ensuite concernant la soit-disant pénurie, vous oubliez de préciser que ce sont les mêmes connards qui refusaient de former les jeunes diplômés il y a 20 ans, qui râlent aujourd'hui parce ce qu'ils ne trouvent plus les bons profils de pigeons jetables et corvéables à souhait. Alors que le télétravail devrait être la norme de fait dans l'industrie informatique, la France manque de main d'oeuvre tout simplement parce que ses managers raisonnent encore comme des cons qui veulent du pigeon nativement multilingue, en plein temps obligatoire, parfaitement mobile, et j'en passe. Pas étonnant que nombre d'informaticiens finissent pas se réorienter vers une autre carrière, tout simplement parce qu'ils en ont marre d'attendre une prise de conscience qui ne vient pas. C'est désolant, mais c'est ainsi. Quand à programmer enfin son téléphone, vous n'en tirerez aucun bénéfice : vous ne faites que développer pour les GAFAM gratuitement, et si votre programme marche, soyez certains qu'ils vous piqueront vos idées et vous virerons de leur market pour la première raison venue ! Ils ne sont pas nombreux les devs qui vivent du mobile - et le problème du succès, c'est que par essence, il n'est toujours que temporaire...
VALORISONS LA FILIERE INFORMATIQUE
Signaler un abusLe secteur informatique manque cruellement de candidats .
Sans doute plus de 50 000. Paradoxe, alors que notre pays connait tant de chômeurs.
Nous manquons de : Développeurs, d’intégrateurs systèmes et réseaux, de consultants en cloud , en sécurité…
La digitalisation de l’économie accentue cette pénurie.
Un récent rapport du SYNTEC NUMERIQUE indique un déficit de 191 000 postes non pourvus en 2020 sur un total de 670 000 emplois.
Toutes les études ( DARES, FAFIEC…) confirment ces chiffres.
Notons que la vacances des postes est concentrée sur les développeurs et les spécialistes du e-commerce.
Rappelons également que les femmes n’occupent actuellement que 20 % des emplois IT et ce chiffre diminue progressivement.
Précisons que les PME ont plus de mal à recruter que les grands groupes.
L’une des solutions pour remédier à cette pénurie qui pénalise lourdement l’économie française est la formation au « codage » .
Heureusement le « codage » commence à faire son entrée à l’école primaire.
Le Royaume Uni et les Etats-Unis sont beaucoup plus avant -gardistes que nous.
Le président OBHAMA lançait cette phrase en 2014 « Ne vous contentez pas de jouer avec votre téléphone, programmez-le ».
L’informatique doit devenir une discipline à part entière et ce sera l’un des enjeux du prochain quinquennat.
Bonne semaine.
Claire CERISOLA