Approuvée par la Commission Européenne en fin d'année 2006, la deuxième phase du projet Opera (Open PLC Research Alliance) a été officiellement lancée à Madrid en janvier dernier. Les membres de la Commission viennent de décider de lui apporter une contribution de 9,06 M€ pour poursuivre le développement d'une norme d'interopérabilité pour les réseaux CPL à large bande. Il s'agit ni plus ni moins que de concurrencer les réseaux ADSL en insufflant des flux de 200 Mbits/s, voir plus dans le futur, sur les réseaux électriques. Le CPL broadband pourrait également intervenir en complément de la FTTH (Fiber To The Home). Le projet Opera a donné naissance en 2006 à la spécification Broadband over Powerline, qui s'appuie sur la technologie de l'équipementier espagnol DS2 (Design of Systems on Silicon). Elle a été validée par les organismes de standardisation internationaux IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) et ETSI (European Telecommunications Standards Institute). Trente-sept partenaires européens et israéliens, parmi lesquels on retrouve des services publics (EDF-Enel), des fabricants OEM, des équipementiers, des universités, des sociétés d'ingénierie et de conseil ainsi que des opérateurs télécoms, avaient participé à son élaboration. Vingt-six entreprises et instituts de recherche se sont d'ores et déjà engagés dans la phase II, baptisée "Broadband for all». Le chef de file sera le groupe espagnol d'électricité Iberdrola qui, depuis le rachat de Scottish Power, semble avoir le vent en poupe de l'autre côté des Pyrénées.
La Commission soutient le développement du CPL
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L'Europe va injecter plus de 9 M€ dans la deuxième phase du projet Opera afin de stimuler le développement et la normalisation du CPL large bande.
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