Confrontée au fort développement du numérique en santé, l’Assurance Maladie va recruter 430 spécialistes des systèmes d’information d’ici 2027, dont 200 en 2024. Les personnes recrutées travailleront sur des projets variés pour répondre aux besoins des quelque 65 millions d’assurés de l’organisme : nouveaux services, évolution des applications, lutte contre les cyber-fraudes, régulation, sécurité, ouverture des données de santé et bien d'autres encore. Les intitulés de postes vont du responsable d’applications au directeur de projet, en passant par l’expert technique, l’architecte SI, l’ingénieur infrastructure, le développeur ou encore le data scientist. Situées en Ile-de-France et en régions, les opportunités d’emploi concernent une quinzaine de sites sur tout le territoire, aussi bien au siège de la Cnam à Paris que dans d’autres villes françaises comme Angers, Lyon, Valenciennes ou Quimper. Les descriptifs et missions peuvent être consultés sur le site de l’organisme.
D’ici 2027, les équipes poursuivront les travaux de rénovation du SI tant au niveau technologique qu’au niveau fonctionnel. Dans ce dernier domaine, il s’agira de réaliser les adaptations indispensables à l’intégration des évolutions de la réglementation et des conventions conclues avec les professions de santé, mettre en place des services supplémentaires ou encore introduire des dispositifs de maîtrise et de contrôle au dans la chaîne de traitement des prestations. Plus concrètement, les informaticiens qui rejoindront l’Assurance maladie pourront être amenés à travailler sur la construction de projets en lien avec l’appli carte Vitale ou l’ordonnance numérique, la dématérialisation des données de santé avec Mon espace santé par exemple.
Un turn-over assez bas dans la DSI
Parmi les autres domaines d'intervention, se trouvent la cybersécurité pour protéger des données sensibles, le big data et l’IA, la régulation et l’ouverture des informations de santé, mais aussi la lutte contre les fraudes liées aux usages du numérique. « C’est la première fois que nous recrutons aussi massivement pour nos SI, en création de postes et les talents nous suivent. En 2023, nous avons rempli nos objectifs et nous avons un turn-over de 10 % seulement » a souligné Bintou Boïté, directrice déléguée des systèmes d’information de la Cpam, dans un communiqué.
Avec un effectif actuel de 1100 informaticiens, l'institution met en avant des atouts liés à la diversité de ses projets avec des carrières évolutives et des passerelles possibles pour capter des candidats. A cela s’ajoute le lancement d’une campagne « Un métier qui change la vie, ça change tout », du 27 mai au 30 juin, constituée de mini vidéos où les collaborateurs décrivent leurs postes et missions.
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