60% des salariés français indiquent que « il est très probable qu'ils vont rechercher un nouveau poste en 2016 », 32% envisageant l'option. Au total, 92% des salariés pourraient être intéressés par un changement d'employeur. Dans la guerre des talents, ces chiffres fournis par le cabinet Robert Half vient sonner une nouvelle alerte.
Le cabinet spécialisé en conseil sur les ressources humaines, notamment en recrutement, a fait mener une enquête auprès d'un millier de personnes de plus de 18 ans en France en septembre 2015. Les chiffres ne concernent pas spécifiquement la DSI, bien entendu, mais la difficulté affichée par bon nombre d'entreprises à recruter des profils IT ne rend que plus dramatiques les résultats de cette enquête pour les entreprises susceptibles de perdre des talents indispensables.
Un regain d'optimisme
Alors que le chômage est au plus haut, de tels chiffres peuvent tout de même surprendre. Mais 68% des répondants déclarent être plus confiants sur leur recherche d'emploi que l'année passée. Développer l'attractivité des entreprises va donc devenir sans cesse plus stratégique pour, certes, conquérir de nouveaux talents mais aussi et surtout retenir ceux qui sont en poste. Robert Half recommande notamment un management souple, une attention soutenu à la reconnaissance et, enfin, la mise en oeuvre de plans de carrière offrant des perspectives positives.
70% des femmes contre 50% des hommes pensent chercher activement un nouveau poste en 2016.
Il existe cependant de réelles différences entre les sexes et entre les tranches d'âges. Ainsi, les femmes sont plus mobiles que les hommes (70% contre 50%). De plus, les profils seniors de plus de 55 ans sont particulièrement mobiles avec 86% à la recherche d'opportunités. Les 18-34 ans sont loin derrière avec 51%, les générations intermédiaires (35-55 ans) étant les plus conservateurs avec « seulement » 44% envisageant sérieusement de changer de poste.
Commentaire