Face à l'explosion des usages de l'Internet et des technologies numériques, les entreprises se doivent d'être de plus en plus vigilantes face aux comportements à risque pouvant déboucher sur des procédures juridiques et mettre les chances de leur côté pour appréhender et connaître les règles à respecter dans ces domaines. Afin de répondre à ce besoin, la Faculté de Droit, de Science politique et de Gestion de l'Université de la Rochelle a lancé le Master 2 « Tiers de Confiance et Sécurité numérique ». Il a pour objectif de former des juristes ayant la capacité de maîtriser, en complément de l'étude du droit applicable, les aspects technologiques indispensables mais également stratégiques, organisationnels et économiques de la confiance et de la sécurité numérique.
Cette formation a été mise en place en partenariat avec la FNTC (Fédération Nationale des Tiers de Confiance) et la CNHJ (Chambre Nationale des Huissiers de Justice). Proposé à partir de cette rentrée de septembre et dirigé par le professeur André Giudicelli, ce master sera organisé autour de 6 unités d'enseignements : Normes et gouvernance numérique, Sécurité numérique, Economie numérique, Vie Numérique, Cybercriminalité et Cybersécurité. Elle comprend encore, au choix de l'étudiant, un mémoire de recherche ou un stage de 3 mois donnant lieu à la rédaction d'un rapport. La formation est par ailleurs complétée par la pratique d'une langue étrangère et le suivi obligatoire de conférences.
A noter que le Master 2 « Tiers de Confiance et Sécurité numérique » conduit à la délivrance de la certification C2i métiers du droit (Certificat Informatique et Internet).
L'Université de la Rochelle lance un master Tiers de Confiance et Sécurité numérique
1
Réaction
En partenariat avec la Fédération Nationale des Tiers de Confiance et la Chambre Nationale des Huissiers de Justice, l'Université de la Rochelle a lancé un master 2 intitulé Tiers de Confiance et Sécurité numérique. Au sortir de cette formation, les étudiants se verront délivrer le Certificat Informatique et Internet.
Newsletter LMI
Recevez notre newsletter comme plus de 50000 abonnés
C'est une très bonne idée, mais cela nécessitera des enseignants informaticiens très pédagogues et des enseignants juristes très intéressés par les nouvelles technologies. En effet j'ai pu constater personnellement combien magistrats et avocats étaient structurellement peu au fait des technologies de l'information. En France, les études juridiques sont souvent choisies par sainte horreur des maths et de tout ce qui est trop technique...
Signaler un abusIl y a de réels besoins mais je doute de la capacité d'une profession comme celle d'huissier à prendre le virage vers le numérique... J'espère me tromper.