Les missions de l'Unesco (organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture) sont multiples et le digital prend de plus de place. La croissance des applications est en constante progression, mais l'infrastructure IT de l'institution n'évoluait pas à la même vitesse. « Il y a eu des retours sur les problèmes de performance notamment sur les rapports comptables », souligne Vincent Vaurette, responsable infrastructure, stockage et virtualisation à l'Unesco. L'architecture IT de l'organisation reposait sur deux fermes de 13 serveurs fonctionnant sous VMware. La question s'est donc posée du remplacement du système avec deux options, un changement de matériel (baie et serveur) ou une modernisation.
La deuxième voie a été choisie en optant pour une solution d'hyperconvergence. « Nous avons profité de la modernisation du service de téléphonie pour faire évoluer notre infrastructure », reconnaît Vincent Vaurette. Cette opportunité s'est traduite par un appel d'offres remporté par HPE et l'offre Simplivity, « les moins chers et les plus valables », selon Vincent Vaurette. Sur les exigences, le responsable rappelle « les impératifs de sécurité liés à l'ONU. Les solutions devaient répondre aux exigences de DRP (Disaster Recovery Plan) et PCA ».
De forts besoins en redondance
De 13 serveurs, l'Unesco est passé à 8 noeuds sur 2 sites pour assurer sa résilience. « Le déploiement s'est déroulé progressivement en s'appuyant sur vMotion de Vcenter. Il a fallu moins d'un mois pour migrer 200 VM », assure Vincent Vaurette. La sécurité étant un élément clé avec un fort besoin en terme de redondance, « les noeuds sont redondés en interne et entre eux » précise le dirigeant. La capacité de stockage a été optimisée en passant de 300 To sur des disques Sata à 70 To avec la solution Simplivity. Cette réduction sensible s'explique en partie par le choix de l'Unesco de basculer sa messagerie sur Office 365. L'organisation tire profit de la déduplication et de la compression pour obtenir une solution de backup plus performante. « Avant, nous ne sauvegardions que les VM critiques, aujourd'hui c'est l'ensemble des VM », constate le responsable.
Ce dernier souligne les gains de performance et la simplification de la gestion comme avantages de la solution hyperconvergente. « Nous n'avons plus de serveurs physiques, tout est géré depuis une seule plateforme. Auparavant, nous intégrions quatre outils d'administrations », résume-t-il. Par ailleurs, il se félicite « d'avoir coupé le lien avec le SAN et d'avoir améliorer les performances » et de citer « le cas des rapports comptables qui ont gagné en célérité, ils sont maintenant huit fois plus rapides ».
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