Une action de police et de justice dans le cyberespace a encore été menée à l'échelle internationale, avec cette fois dans le viseur des plateformes DDoS utilisées par des cybercriminels et autres hacktivistes. Baptisée Opération PowerOff, cette initiative coordonnée par Europol dans 15 pays a impliqué notamment le FBI, le département américain de la Justice, la police fédérale du Brésil, la Police Nationale française ou encore le bureau central de la lutte contre le cybercrime polonais.
Suite à cette opération, 27 services d'attaque DDoS à la demande sites incluant Booter et Stresser dont zdstresser.net, orbitalstress.net et starkstresser.net, ont été démantelés. Trois administrateurs ont été arrêtés en France et en Allemagne et plus de 300 utilisateurs identifiés préparant des activités de déni de service. Europol a fourni un soutien analytique, une expertise en matière de crypto-traçage et une assistance forensics dans le cadre de l'enquête, tout en facilitant l'échange d'informations par l'intermédiaire du groupe d'action conjoint sur la cybercriminalité (J-CAT).
Des actions de prévention aussi engagées
En plus de l'action répressive, un volet préventif est aussi activé avec "une campagne publicitaire en ligne visant à dissuader les individus de se livrer à de telles activités qui met l'accent sur les conséquences des attaques DDoS et cible les délinquants potentiels là où ils sont le plus actifs : en ligne". Sans compter l'envoi de plus de 250 lettres d'avertissement et plus de 2 000 courriels aux utilisateurs de services illégaux.
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