Colloque réunissant les décideurs IT adeptes de l'open-source, l'OpenCIO Summit a fêté ses dix ans le 11 décembre 2019 en jouant le rôle de soirée de conclusion au Paris Open Source Summit (POSS). A cette occasion, les participants se sont surtout interrogés sur l'avenir de l'open source, même si cela a aussi été l'occasion d'un petit retour en arrière avec des témoignages de CIO emblématiques et de personnalités du monde de l'IT : Jean-Luc Perrard (DSI de PSA), Gilles de Richemond (DSI d'Accorhotels), Philippe Sersot (Directeur de Crédit Agricole GIP et président du CRIP), Arnaud Coustillière (DGNUM du Ministère des Armées), Loïc Bournon (DSI de Safran), Bernard Duverneuil (DSI d'Elior et président du Cigref), Nadi Bou Hanna (Directeur de la DINSIC), Alain Voiment (DSI corporate de la Société Générale), Godefroy de Bentzmann (Président du Syntec Numérique), Jean-Séverin Lair (Directeur de programme à la DINSIC) et Viviane Madinier (DSI déléguée à la branche industrie (services et logistique) du Groupe La Poste).
Une table ronde de débat a également réuni la chercheuse Laure Muselli (Télécom Paris Tech), Noël Cavaliere (Vice-président du CRIP, architecte technique chez PSA), Marc Palazon (Administrateur du Syntec Numérique, PDG de Smile), Simon Clavier (représentant du TOSIT, stratège du logiciel libre à la SNCF), Pierre Baudracco (Co-président du CNLL et PDG de BlueMind), Philippe Montargès (Président du Hub Open Source du Pôle de Compétitivité Systematic et DG d'Alterway) et Stéphane Rousseau (Vice-président du Cigref et DSI d'Eiffage). Les produits open-source peuvent bien sûr être purement communautaires et issus de bénévoles mais sont, en fait, de plus en plus souvent construits par des personnes rémunérées. Elles peuvent l'être par des fondations comme Apache, elles-mêmes financées par des entreprises souhaitant co-financer des créations de standards industriels, notamment dans l'infrastructure. Certains logiciels sont des produits d'éditeurs open source rémunérés soit selon une logique freemium soit par le support. Des clients finaux peuvent aussi mutualiser le développement d'outils (Vitam à la DINSIC, Lutèce à la Mairie de Paris, développements de l'Adullact....). Enfin, les GAFAM peuvent ouvrir ou libérer leurs propres productions pour imposer des standards sur le marché.
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