Spécialisé dans l’acquisition des talents, iCIMS a souhaité mesurer le degré d’implication des départements RH face au développement de l’intelligence artificielle dans les organisations. Dans ce but, une étude a été réalisée auprès de 503 DRH en France d’entreprises de plus de 1000 collaborateurs. Les résultats montrent de réelles avancées en la matière puisque 39% des répondants déclarent utiliser l’IA ans leur recrutement. Plus de la moitié (57%) ont prévu de s’y appuyer prochainement dans 1 an ou plus. Preuve de l’importance accordée à ces plateformes, seuls 4% du panel n’a pas prévu d’intégrer ces dernières pour engager des candidats. Interrogés sur les raisons pour lesquelles les recruteurs utilisent l’IA et notamment la GenAI, 38% d’entre eux s’y appuient pour résumer les CV, 37% pour consolider de la data et créer des rapports d’activité.

De leur côté, 33% en font usage pour préparer des descriptions de poste ou rédiger des communications dédiées au candidats. 26% des responsables RH souhaite améliorer leur outil d’analyse et de rapport d’activité avec des logiciels d’IA, tandis que 23% annoncent vouloir investir dans ce type de solutions.  Autre élément clé : le degré d’urgence accordé aux outils d’automatisation pour recruter a aussi fortement progressé. En effet, plus 8 DRH sur 10 estiment qu’ils sont davantage une priorité aujourd’hui qu’il y a deux ans. Les collaborateurs en charge de l’acquisition des talents recherchent des solutions qui renforcent l’efficacité pour réduire le temps consacré aux tâches manuelles tout en attirant des profils qualifiés. De la même façon 81% déclarent qu’il est important pour eux de disposer d’un outil pour automatiser des communications ciblées et personnalisées à l’échelle.

Une utilisation plus poussive dans les grandes organisations

Le rapport d’ICIMS montre également une prise de conscience des apports de l’IA dans les RH variable selon la taille de l’entreprise. Ainsi, 59% des responsables RH interrogés qui travaillent dans des entreprises employant entre 1000 et 1499 employés ont répondu que leur entreprise prévoyait d’adopter l’IA dans le cadre du recrutement. Cette proportion est un peu moins élevée (50%) dans les structures de plus de 3 000 salariés. « Les entreprises qui ont des équipes RH réduites ouvrent la voie à l’IA en supprimant des tâches manuelles des recruteurs, et celles de taille plus importante doivent leur emboîter le pas », recommande le spécialiste du recrutement en conclusion.