Google pourrait se voir infliger une amende record de 3 milliards d’euros par la Commission européenne pour abus de position dominante sur l’utilisation de son moteur de recherche sur Internet. Le montant exact de la sanction résultant de l’enquête menée depuis sept ans pourrait être annoncé dès le mois prochain, selon le site britannique The Telegraph qui cite des sources proches du dossier. S’il est bien de 3 Md€, il dépassera largement celui des amendes infligées jusqu’à présent par Bruxelles pour comportement anti-concurrentiel. La plus élevée en date s’est montée à 1,1 Md$, écopée par Intel.
Cela dit, le montant maximum de l’amende encourue par Google dans ce type de dossier peut atteindre jusqu'à 10% de son chiffre d’affaires (soit 6,6 Md$ si l'on se base sur les 66 Md$ engrangés par la firme de Mountain View en 2014 ou 7,5 Md$ si l'on se réfère aux 75 Md$ en 2015).
D'autres enquêtes sur les marchés de la cartographie et des voyages
Le dossier est suivi par la Commissaire européenne à la concurrence, Margarethe Vestager, qui apparaît moins encline à accepter la négociation que son prédécesseur, Jaoquin Almunia, avec lequel Google avait essayé de trouver un accord, néanmoins sans succès. La semaine dernière, M.Vestager a même évoqué d'autres charges possibles à l'encontre de Google, sur d'autres marchés comme la cartographie ou les informations sur les voyages en plus des dossiers déjà ouverts. Il y a un an, l'enquête engagée depuis plusieurs années avait été ainsi étendue à la position dominante de la société américaine autour d’Android et à sa stratégie visant à imposer sur les terminaux mobiles son moteur de recherche, son navigateur et ses applications.
Vis-à-vis des fabricants de matériel, Google subordonne par exemple l’accès à la licence de sa boutique Play Store à la préinstallation par défaut de son moteur de recherche sur les smartphones, ce qui laisse peu de place à ses concurrents compte-tenu de l’importance de disposer de Play Store sur le terminal. Google fait de même avec son navigateur mobile Chrome. Il impose aussi des accords d’antifragmentation qui empêchent les fabricants de terminaux d’installer des forks d’Android et accorde des incitations financières à ceux qui préinstallent exclusivement son moteur Search. En avril, la Commission européenne a communiqué à Google ses griefs à ce sujet.
On s'en tape de leur amende : c'était Firefox OS qui fallait soutenir et encourager ! L'Europe se réveille après la bataille, avec une mesure ridicule face à un monopole qu'elle a créé de fait ! Idem côté matériel : tant que la CE n'obligera pas les fabricants à fournir des batteries amovibles, disponibles à 10 ans après la fin de la commercialisation du produit, pas la peine de chercher pourquoi le renouvellement des appareils oscille entre 1 an et 1an et demi ! C'est honteux du point de vue écologique, de devoir un portable qui marche parce que les fabricants nous vendent du jetable à court terme !
Signaler un abusEurope = 0 pointé ! Il est temps que M. Asselineau vienne faire le ménage !