Depuis l’arrivée des premières solutions convergeantes emmenées à l’origine par VCE avec ses systèmes Vblock et NetApp avec ses FlexPod, le marché s’est étoffé avec des solutions un peu mieux adaptées aux besoins des PME et ETI. EMC VSPex, HP ConvergedSystem, Dell XC mais également Nutanix, Simplivity et Atlantis Computing. Si chaque fournisseur met en avant des fonctionnalités propres mais l’idée centrale reste la même : des plates-formes intégrées (serveurs, stockage et réseau) et préconfigurées autour d’une solution de virtualisation.
Et pour mieux comprendre le bénéfice de ces solutions, nous avons pu nous entretenir avec Benoit Cazenave, responsable SI à l’Établissement Français du Sang (ex Centre National de Transfusion Sanguine) Alsace Lorraine qui a retenu la plate-forme Simplivity. « Nous renouvelons notre infrastructures IT tous les quatre ans et nous essayons à chaque fois de gagner en simplicité et en souplesse. J’ai supprimé le Fiber Channel, il y a quatre ans pour passer sur du iSCSI et j’ai commencé à regarder Simplivity il y a 2 ans, au salon VMworld à Barcelone. On a une petite équipe IT [9 personnes], et je cherchais à simplifier ». La précédente plate-forme nécessitait des compétences pointues.
Avec sa convergence 3.0, Simplivity va plus loin que le simple empilement du stockage, du calcul et du réseau, et prend en charge l'optimisation de la data.
Pour remplacer ses 6 serveurs HPblades d’HP et un SAN iSCSI Lefthand, (avec une centaine de machines virtuelles sur base VMware), M. Cazenave a retenu 6 OmniCube Simplivity (des serveurs Dell avec les cartes dédiées). « Notre solution était déjà virtualisée à 100%, il a fallu estimer le nombre de machines avec notre partenaire Acesi mais comme c’était leur première installation Simplivity le sizing de la solution a été difficile ». Avec la déduplication à la source et la gestion de la data propre à Simplivity, le responsable IT a ainsi pu réduire de 30 To (brutes) à 15 To (dédup et compression) ses données (VM et sauvegardes). « Pour la partie back-up, la déduplication nous permis de passer à un taux de 1 pour 131. » Un point très important pour le responsable informatique. « La sauvegarde et la restauration ont été considérablement simplifiées avec une console d’administration intégrée pour suivre toutes les opérations ».
Pour les charges de travail, on retrouve des solutions classiques Microsoft Sharepoint, Lync… avec VMware pour la partie virtualisation. Mais pas encore de cloud pour des questions de contraintes. Le budget de cette solution était de 480K€ lors de l’appel d’offre avec 430K€ pour la partie matérielle et 50 K€ pour l’intégration et les logiciels complémentaires. L’appel d’offres a été passé en décembre 2014 avec un déploiement début avril 2015. 25 jours ont été nécessaires pour installer les équipements et assurer la migration depuis VCE. Si cette plate-forme n’équipe aujourd’hui que l’EFS Alsace-Lorraine, Benoit Cazenave a présenté sa solution à ses collègues de l’EFS et deux autres régions regardent ce système convergé. A suivre.
Je suis curieux de savoir s'il en est toujours content ou pas, j'ai cru comprendre que non :/ Le ratio de dedup me parait léger (2:1) au vu des publicites de Simplivity sur le sujet. Quelle est la solution de sauvegarde utilisée ?
Signaler un abusQuel intérêt de passer d'une infrastructure ouverte à une infrastructure propriétaire ? Et le budget ne semble pas cohérent (trop élevé) avec la taille du projet...
Signaler un abusC'est bien pour cela que je n'ai pas continué sur ce sujet, ici. Et désolé en effet d'avoir été "hors sujet"... Mais pour revenir dans le sujet, je vois qu'en informatique comme pour le reste, l'EFS Alsace reste le précurseur qu'il a toujours été... Je lui souhaite, dans un cadre agrandi, de rester un des leaders de l'EFS... Même si chacun sait à quel point il est parfois dangereux (mortel ?), notamment dans notre domaine transfusionnel, d'être un précurseur...
Signaler un abusMessieurs, si j'imagine que des sensibilités ont été froissées, il est quelque peu dommageable de réduire l'article à une parenthèse alors que le sujet ici est l'évolution du SI de l'EFS à travers simpliVity et la prestation du groupe ACESI.
Signaler un abusNous ne mélangeons rien, il faut juste rappeler les faits :
Signaler un abusAvant l’EFS, il y a bien eu le CNTS et l’AFS. Donc l’EFS descend bien du CNTS.
http://legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006696348&cidTexte=JORFTEXT000000573437
http://legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006171019&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=vig
http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2000/00-16/a0161171.htm
C'est bien ce que je disais... vous mélangez les *deux* affaires du sang contaminé : celle des transfusés, contaminés par des poches de sang VIH+, en grande majorité collecté dans les prisons (ce qui concernait dans ces années là à tout casser 8 à 10 Centres de transfusion sur la centaine de l'époque, ET PAS le CNTS, = en gros 5000 contaminés et presque autant de morts), et celle des produits anti-hémophiliques préparés pour les hémophiles (qui ne reçoivent pratiquement jamais de poches de sang) par le CNTS *pour sa région* et quatre autres centres de fractionnement à Lille, Bordeaux, Lyon et Nancy, pour leurs régions... Presque tous les hémophiles de France (en gros 3000 à l'époque) ont été contaminés et en gros 50% sont morts du SIDA, mais le CNTS ne desservait QUE sa zone (en gros le grand nord ouest). Les autres ne dépendaient absolument pas de Michel Garretta...
Signaler un abusLa réforme transfusionnelle (loi du 4 janvier 1993), pilotée par l'Agence Française du Sang, créée en 1992 à cet effet), supprimait cette appellation de CNTS pour le Centre de transfusion de Paris, confiant toute la transfusion parisienne à l'ETS de l'AP-HP, et créant deux ETS en Ile de France. Le LFB, créé en même temps, reprenant le fractionnement de tout le plasma français, entrainant donc la suppression des 6 autres centres de fractionnement du plasma en dehors du CNTS. Et rempaçant les quelque 100 centres de transfusion indépendants qui existaient par une quarantaine d'Etablissements de transfusion sanguin regroupant de 1 à 6 ou 7 départements... Cette loi du 4 janvier 1993 est celle qui régit encore aujourd'hui la transfusion dans ses détails. Ce n'est que plus tard, le 1er juillet 1998, qu'un article d'une loi plus générale sur la veille sanitaire évoquera l'EFS (sans qu'on sache bien, à cette date, ce que cela serait)... et qui verra le jour le 1er janvier 2000, sous une forme qui n'a jamais changé depuis, mais qui aurait pu être, de par la loi de 1998, tout autre chose...
A cette date, en cette dernière année du XXème siècle, le CNTS, mais aussi les quelques "CRTS" (qui n'ont d'ailleurs jamais eu d'existence légale car définis par aucun texte), et les "CDTS" (départementaux) avaient disparu du paysage transfusionnel depuis 5 ans...
Mais j'ai un projet de bouquin, sur lequel je travaille depuis 10 ans, et qui retrace toute cette "aventure transfusionnelle", de 1970 à 2000... à travers ma propre expérience... Ca vous dirait qu'on l'écrive ensemble ? Les années 80 (et toute la désinformation qui est entretenue depuis 30 ans, au point qu'il est logique que le public, y compris médecins et médias, n'y comprenne plus rien) ne sont qu'un des épisodes de cette passionnante aventure humaine... où les contaminations par le VHC, les syndromes de surcharge, et les accidents d'incompatibilité (notamment ABO) ont sans doute fait bien plus de morts depuis les années 1950 que le VIH... mais où, dans le même temps, plusieurs millions de gens qui n'avaient plus 24 heures d'espérance de vie, ont été sauvés par une transfusion sanguine...
Vous oubliez bien sûr d'expliquer pourquoi le nom a changé après l'affaire Garretta et les poches de sang contaminé vendues aux hémophiles de 1984 à 1985. Le Dr Garretta était le directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS).
Signaler un abusEt voilà comment en toute bonne foi, des medias continuent, 20 ans parès, à induire le public en erreur !
Signaler un abusAppeler l'EFS "ex Centre National de Transfusion sanguine" montreque l'auteur de cet article ne connaît rien à l'histoire du réseau transfusionnel... Ne serait-ce que parce que le CNTS a disparu en 1995 et que l'EFS ne date que de 2000. Et aussi parce que l'EFS est l'opérateur unique de la Transfusion en France, depuis 2000, alors que jusqu'en 95, le CNTS, en dehors de missions internationales qui lui étaient spécifiques, n'était QUE le Centre de Transfusion de la partie de Paris hors AP-HP, *un* Centre parmi la centaine, tous indépendants les uns des autres, et sans aucun rapport hiérarchique entre eux, qui existaient jusqu'en 1995... Mon Dieu, mais comment un Cazenave a-t-il pu laisser écrire pareille erreur historique ???