La version 2 de la Directive sur les services de paiement (PSD2) de l’UE est entrée en vigueur ce week-end. Elle doit permettre de faciliter et sécuriser davantage les paiements en ligne des consommateurs et vient moderniser la précédente directive datant de 2007. Certains éléments de la mise à jour sont entrés en vigueur en janvier 2018, une seconde salve a été officialisée le 14 septembre.
Tout d'abord, les paiements électroniques seront encore plus sécurisés grâce à l'introduction de l'authentification client renforcée (SCA) qui améliorera les moyens de lutte contre la fraude aux paiements en ligne. Ce processus d'authentification sera basé sur deux facteurs spécifiques au choix de l’utilisateur pour tous les paiements de plus de 30 €. Cela peut aller du mot de passe à la reconnaissance d’empreinte digitale. Les clients recevront des conseils pratiques de leur banque ou de leur prestataire de paiement sur le nouveau système.
Les FinTechs libres de proposer des services respectant les normes bancaires
Deuxièmement, les banques en ligne devraient apprécier l’ouverture à la concurrence facilitée par cette directive. Celle-ci s'applique désormais de la même manière aux entreprises traditionnelles et nouvelles et innovantes qui offrent des services de paiement réglementés. Les consommateurs pourront effectuer des paiements et gérer leurs finances personnelles grâce à une offre élargie d'applications. Pour permettre à ces FinTechs d'offrir ces services aux consommateurs, les banques doivent établir des canaux de communication hautement sécurisés pour partager les données et autoriser les paiements. Par exemple, ils peuvent initier des paiements au nom des clients. Et dans le même temps, les FinTechs doivent respecter le même niveau de normes strictes en matière de protection des données.
La PSD2 réduire déjà depuis 2018 la responsabilité des consommateurs en cas de paiements non autorisés et a introduit un droit au remboursement inconditionnel pour les prélèvements en euros ; ainsi que l’interdiction de la surtaxe pour les paiements par carte de crédit ou débit en magasin ou en ligne. Les procédures de traitement des plaintes doivent être améliorée aussi. Les Etats membres ont dû désigner des autorités compétentes pour traiter les demandes émanant des utilisateurs de services de paiement et d’autres parties intéressées (associations de consommateurs, etc.). Les prestataires de services de paiement doivent mettre en place une procédure de réclamation à l'intention des consommateurs qui puisse être utilisée avant de demander une réparation extrajudiciaire ou d'engager une procédure judiciaire. Les prestataires de services de paiement sont tenus de répondre par écrit à toute plainte dans un délai de 15 jours ouvrables depuis janvier 2018.
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