Loppsi II dégage les grands axes des moyens devant être mis en place pour lutter contre différentes formes de délinquance, du terrorisme en passant par les délits routiers jusqu'à la cybercriminalité. Ce dernier thème constitue un chapitre important du projet de loi puisqu'il prévoit notamment l'obligation pour les fournisseurs d'accès à Internet de bloquer les contenus pédopornographiques. A ce sujet, le projet de loi prend exemple sur les dispositifs mis en place au Danemark, en Grande-Bretagne, en Norvège, aux Pays-Bas et en Suède. Un arrêté ministériel avec la liste des sites Internet à interdire pourrait être publié. Charge ensuite aux FAI "d'empêcher l'accès des utilisateurs aux contenus illicites". Au sein de ce volet "Internet", précisé dans le Chapitre II, un article sanctionne d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende toute personne utilisant l'identité d'autrui, "ou tout autre donnée personnelle en vue de troubler sa tranquillité ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération". En octobre dernier, une étude du Credoc révélait que 212.762 personnes sont victimes d'usurpation d'identité chaque année en France. Dans 51,9%, l'usurpateur débite le compte bancaire de sa victime.
L'Assemblée Nationale adopte Loppsi II
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Réaction
Le projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite Loppsi II, a été adopté ce mardi 16 février à l'Assemblée Nationale par 312 voix pour et 214 voix contre. Le texte oblige les fournisseurs d'accès à Internet à bloquer les contenus pédopornographiques et assouplit les règles en matière de vidéosurveillance notamment.
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