Il y avait jadis de grandes charges de cavalerie. Puis il y eut des combats de chars appuyés par une infanterie sur-équipée et une aviation de plus en plus moderne. Mais le terrain de combat de l'armée française continue d'évoluer pour être aujourd'hui parfois purement numérique. Ainsi, 196 cyber-attaques contre les intérêts nationaux ont été répertoriées en 2011, 420 en 2012 et 780 en 2013. Comme pour tous les types de combats, l'armée française doit s'entraîner et la cyberdéfense a même été développée par la dernière loi de programmation militaire. C'est là l'objet de l'exercice DEFNET 2015 qui se déroule du 16 au 27 mars 2015.
Cet exercice se déroule au sein de sept sites militaires (Rennes, Douai, Toulon, Mont-de-Marsan et trois sur Paris). Outre les trois armées (Terre, Air, Marine), il associe des établissements de recherche et d'enseignement supérieur : Centrale-Supélec, ENSTA Bretagne, EPITA, INSA Rennes, IUT de Saint-Malo, IUT de Lannion, Télécom Bretagne, Télécom Paris Tech et l'université Rennes 1.
DEFNET 2015 bénéficie bien entendu des leçons tirées de DEFNET 2014, l'exercice de l'an passé, premier du genre. Cet exercice avait permis de valider les procédures opérationnelles, avec notamment l'intervention des GIR (groupes d'intervention rapides), mais aussi d'en analyser les insuffisances pour améliorer la formation et l'instruction des unités. L'exercice de cette année doit valider l'utilisation des cyber-réservistes et un modèle de centre opérationnel.
L'armée française doit aussi défendre le pays contre les cyber-menaces.
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Réactions
L'exercice DEFNET 2015 vise à entraîner l'armée française à affronter les cyber-attaques en partenariat avec des écoles et des chercheurs.
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l'armée francaise a adccès au code source... :o)
Signaler un abusFranchement, ce n'est pas sérieux ? On vend notre informatique aux multinationales américaines, en connaissant le budget pharaonique de la NSA pour mettre des portes dérobées partout où elle peut. On force les gens à acheter des OS préinstallés sans accès au code source. Et vous osez parler de sécurité ? Sans souveraineté, sans l'accès au code source des OS et des drivers matériels, la sécurité, c'est du vent - il faut arrêter le délire.
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