L'Arcep devrait lancer prochainement une consultation publique sur l'attribution d'une quatrième licence 3G, après celles attribuées à Orange, SFR et Bouygues Télécom. Le but du gendarme des télécoms est de permettre aux utilisateurs de passer, de façon transparente, d'un réseau 2G à un réseau 3G, et vice-versa, et donc d'autoriser les opérateurs à exploiter leurs fréquences dans leur intégralité. Plusieurs difficultés se présentent au régulateur. La première, et la plus évidente, tient à l'absence de candidat pour cette licence. Si l'arrivée d'un nouvel acteur contribuerait à rendre le secteur plus concurrentiel, encore faut-il qu'un prétendant se manifeste. Autre problème, le prix de la licence - 619 M€ - risque d'être dissuasif. D'autant que l'éventuel nouvel arrivant souffrirait d'un retard sur ses trois concurrents et qu'il devrait en outre financer son propre réseau. Sur ce dernier point, la solution pourrait venir des opérateurs : soucieux d'assister à une augmentation du nombre d'usagers, ils ont proposé d'avancer les fonds nécessaires à la mise en place du réseau.