Julian Assange, fondateur du site Wikileaks, ne s'est pas rendu à la convocation de la Police britannique le vendredi 29 juin à 11h30. Ce refus fait suite à ses déclarations de la veille où il avait prévenu qu'il n'obéirait pas à cette convocation. M. Assange refuse de quitter l'ambassade de l'Equateur, pays auquel il a demandé le droit d'asile. La semaine précédente, Julian Assange a demandé refuge à l'ambassade de l'Equateur à Londres, enfreignant les conditions de sa liberté conditionnelle. Sa demande d'asile politique est actuellement en cours d'évaluation par l'Equateur.
Cette procédure est, selon un porte-parole de la Police Britannique interrogé le vendredi 29 juin, un premier pas vers une extradition en Suède, où Julian Assange est en attente de jugement pour une affaire d'agressions sexuelles. Dans l'affaire suédoise, une affaire de viol qui aurait eu lieu en août 2010, Julian Assange a toujours maintenu son innocence, et prétend que les deux femmes étaient consentantes. Le fondateur de WikiLeaks, dont l'appel pour bloquer son extradition a été rejeté le 30 mai 2012, a déclaré par téléphone que si jamais il se rend, la Suède ne sera que la première étape, qui pourrait mener à son extradition vers les Etats-Unis, où il craint d'être jugé pour l'action de son site internet.
Le site Wikileaks avait transmis à plusieurs journaux d'informations (dont Le Monde) en novembre 2010 plus de 250 000 câbles diplomatiques confidentiels provenant de divers services américains. Ce n'était pas la première fois que des informations confidentielles des services américains étaient révélées par Wikileaks, qui s'était déjà distingué par la mise en ligne de vidéos plus ou moins choquantes d'actions de militaires américains.
Julian Assange n'a pas obtempéré à une convocation de la Police britannique
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Réaction
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange a refusé vendredi 29 juin de quitter son abri de l'ambassade de l'Equateur afin de se rendre à la convocation de la Police britannique. Il a demandé asile auprès de ce pays afin d'échapper à une extradition vers les Etats Unis.
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Il a bien raison. Il n'y qu'à voir le contrôle des journaux, radios, télés, et maintenant internet pour comprendre que le politique n'aime pas la libre expression, mais bien "l'expression contrôlée".
Signaler un abusMais c'est surtout le manque de réaction des journalistes eux-mêmes qui est édifiant. Si M. Assange avait sa carte france (ex)press, et était retenu en otage à l'autre bout du monde, on nous rabâcherait les oreilles du matin ou soir... Mais là : rien. Les médias se cachent sous une neutralité bienséante, alors que la liberté d'information est piétinée en public. Cherchez l'erreur...