Le fondateur de Wikieaks Julian Assange est finalement prêt à se rendre aux Etats-Unis où il risque de lourdes sanctions à condition que ses droits soient garantis, a-t-il annoncé ce mercredi. « Je reste ferme sur mes positions », a déclaré ce denier au cours d’un webcast qui a été diffusé ce jeudi. « Mes avocats et moi sommes impatients à l’idée d’engager des discussions avec le département de la Justice des États-Unis sur la bonne marche à suivre concernant cette affaire », a-t-il ajouté. Après avoir promis qu’il accepterait son extradition vers les Etats-Unis si sa source Chelsea Manning était graciée, Julian Assange était pourtant revenu sur ses paroles.
Cités par le Washington Post, ses avocats avaient fait savoir que le cofondateur de Wikileaks avait signifié son refus d’être extradé vers le sol américain suite au non-respect des conditions qu’il avait avancées. Jouant sur les mots, il arguait avoir demandé une grâce complète de Chelsea Manning, et non une réduction de peine. Il avait donc fait savoir à ses avocats qu’il ne se livrerait pas à la justice américaine, jugeant la mesure de clémence de Barack Obama insuffisante.
Une grâce demandée par Julian Assange
« Il ne fait aucun doute que ce que le président Obama a fait n'est pas ce que Assange cherchait », a déclaré Barry Pollack, l’avocat qui représente le patron de WikiLeaks aux États-Unis. « M. Assange a estimé que sa source Chelsea Manning n'aurait jamais dû être poursuivie, ni condamnée à des dizaines d’années d'emprisonnement et qu’elle aurait dû être libérée immédiatement. Melinda Taylor, également avocate d’Assange a partagé ce point de vue dans un courriel indiquant que la clémence était loin de ce que M. Assange avait demandé et que le militaire Manning méritait d’être pardonné et libéré immédiatement.
Pour l’heure, Julian Assange est réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres depuis juin 2012. Pour éviter une extradition vers la Suède où il est accusé de viols, il craint que le pays ne l'extrade vers les États-Unis où il aura à répondre de la publication de documents militaires et diplomatiques que Chelsea Manning a diffusé.
Les Etats Unis ont du mal à respecter leur propre Constitution notamment le 1er amendement !
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