Le Centre national de la recherche scientifique est une institution internationalement reconnue pour l'excellence des travaux scientifiques. L'innovation est donc un élément clé pour cet organisme. Pour s'en charger, il vient de confier cette responsabilité à Jean-Luc Moullet. Il remplace Michel Mortier au poste de directeur général délégué à l'innovation. Ce dernier pilote et coordonne l'ensemble des activités du CNRS en matière de valorisation et de transfert. Concrètement, il va gérer un portefeuille de plus 5 600 familles de brevets, plus de 1 200 licences actives, 21 accords-cadres avec des sociétés du CAC 40, la création de plus de 1 400 start-up et plus de 140 structures communes de recherche CNRS/entreprises.
Ancien élève de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole nationale supérieure des Mines de Paris, Jean-Luc Moullet, 50 ans, est ingénieur au corps des Mines. Sa carrière, qui mêle administration publique et postes dans des entreprises privées, a débuté en 1993, comme conseiller pour les affaires industrielles auprès du préfet de la région Centre puis l'a conduit au service des participations de la direction du Trésor de 1997 à 1999.
10 ans chez Thomson Technicolor
Jean-Luc Moullet a ensuite passé presque 10 ans chez Thomson Technicolor, d'abord pour la mise en place de partenariats technologiques avec des start-up de la Silicon Valley (de 1999 à 2001 à San Francisco), puis pour la mise en oeuvre de nouveaux services technologiques pour la post-production cinématographique (de 2001 à 2004 à Los Angeles). En 2004, il devient le directeur général de l'unité « Software and Technology Solutions » de Thomson Technicolor à Paris, jusqu'en 2009 où il devient le directeur général du Groupe Sephira au Mans. En 2010, Jean-Luc Moullet revient dans le secteur public comme conseiller pour les affaires industrielles, auprès du ministre de la Défense.
Depuis 2012, il était le directeur du programme « Industrie » au secrétariat général pour l'investissement, rattaché au Premier ministre, et pour lequel il était le responsable d'un portefeuille de 13 milliards d'euros du Programme d'investissement d'avenir.
Commentaire