La rédaction de LMI a invité le directeur général de Red Hat France, Jean-Christophe Morisseau à parler des grands sujets de la société. Indépendante par rapport à son propriétaire IBM, Red Hat France se porte bien et continue à recruter en se focalisant sur certains secteurs. Aujourd’hui, les entreprises et les administrations sont engagées dans une modernisation des applications à l’échelle dans des environnements hybrides. Dans ce cadre, Red Hat fournit des solutions comme Openshift et Anssible. Les récentes annonces sur ces deux offres ont été centrées sur l’expérience développeur avec des fonctions d’IA générative dans Anssible autour de l’event-driven ou de Watson d’IBM pour Openshift, sans être fermé à d’autres modèles d’IA. Red Hat s’intéresse aussi à l’edge en dévoilant Microshift, une version allégée d’Openshift. Les questions RSE ne sont pas ignorées avec le projet Kepler pour capter des métriques énergétiques des serveurs en fonction des workload.
Sur l’impact du rachat de VMware par Broadcom, Jean-Christophe Morisseau observe des inquiétudes et Red Hat France peut proposer des solutions selon différents scénarios. Autre interrogation des DSI, la garantie juridique des licences open source où Red Hat a mis en place une assurance pour certifier que le code est bien communautaire et ne comprend pas d’élément propriétaire. Enfin, la société veut poursuivre à l'avenir son travail de simplification et d'amélioration de l'expérience développeur, tout en continuant à contribuer aux différents projets open source.
Signaler un abusPeut-être faudrait rapeller à RedHat que l'essentiel du code des distributions linux n'est pas un produit redhat et qu'ils ne se gênent pas pour en tirer profit sans rémunérer personne.