Dans sa dernière étude The Changing Landscape of Disruptive Technologies - Global Technology Innovation Insights 2014, le cabinet KPMG s'est intéressé à la façon dont les entreprises appréhendaient les technologies de rupture, parmi lesquelles figurent non seulement, les désormais célèbres SMAC (Social, Mobile, Analytique et cloud) mais également d'autres montantes comme l'Internet des objets, l'impression 3D ou encore les nanotechnologies ainsi que les vêtements et accessoirces connectés. Pour y parvenir, 768 entreprises du monde entier ont été approchées aux Etats-Unis mais également en Grande-Bretagne, en Russie, en Inde ou encore en Chine et au Japon (mais pas en France).
Au niveau mondial, parmi les principales technologies identifiées comme ayant le plus grand impact pour transformer l'activité des entreprises, le cloud - composé de son tryptique SaaS, PaaS et IaaS - est le plus cité (14%), suivi par le data&analytics (10%), les plateformes mobiles et les apps (9%), l'impression 3D (7%), l'intelligence artificielle (7%), l'Internet des objets (6%), les nanotechnologies (6%), les plates-formes de monnaie numériques (5%), l'autotech (4%) et les wearables (2%).
Mais des disparités se font jour selon les origines géographiques des répondants à l'étude de KPMG. En zone EMEA par exemple, si le cloud est cité comme étant la technologie allant avoir le plus grand impact pour transformer l'activité de l'entreprise (13%), ce sont les plateformes et apps mobiles qui arrivent en deuxième (11%), suivi ensuite par le data&analytics (9%), le digital media (8%) et les nanotechnologies (7%). Au japon, on constate que c'est l'intelligence artificielle qui arrive en tête (21%), suivi par l'impression 3D ex-aequo avec le cloud (12%), puis l'autotech (9%).
La sécurité, principal frein à l'adoption des technologies innovantes
Concernant le cloud et le data&analytics, les raisons avancées sont liées à l'amélioration de l'efficacité business et de la productivité (37% et 35%), à la réduction des coûts (22% et 21%) ainsi qu'à l'amélioration de la fidélisation client (11% et 16%). Pour ce qui est de l'adoption de l'Internet des Objets et du M2M pour les entreprises, 41% des personnes interrogées mettent en avant l'efficacité business et de la productivité contre 14% pour l'accélération des cycles d'innovation et 12% pour la hausse de la rentabilité.
Dans le trio de tête, au niveau mondial, des freins avancés à la commercialisation des technologies innovantes, on trouve la sécurité (27%), leur complexité (22%) et l'adoption client (21%). Mais en zone EMEA le podium est tout autre : adoption client (23%), financement et accès au capital (20%) et complexité technologique (20%). Concernant les challenges auxquelles les entreprises doivent faire face en matière d'Internet des objets et de M2M, déplacement de feuille de route technologique et complexité technologique sont mis en avant (16%) et également l'adoption client (14%).
Pour réaliser son étude, KPMG a interrogé 768 responsables, employés et directeurs généraux appartenant aussi bien à des grands comptes, des petites et moyennes entreprises que des start-ups ont été interrogés dans 14 pays, en Amériques, EMEA et Asie-Pacfique.
Internet des objets et M2M, accélérateurs d'efficacité business
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D'après une étude menée par KPMG, 41% des entreprises dans le monde estiment que l'Internet des objets et le machine to machine sont des technologies qui vont permettre d'améliorer l'efficacité de leurs activités. En Europe, cloud et mobilité aident les entreprises à se transformer.
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