La gamme Xeon E7, plus connue sous le nom de code Westmere-EX, serait selon Intel 40% plus rapide que son prédécesseur, la Xeon7500, a déclaré Kirk Skaugen, vice-président et directeur général du groupe Intel Data Center. Pour mémoire, la série Xeon 7500 était équipée de processeurs huit coeurs et avait été lancée en 2010. Avec Xeon E7, Intel vise le marché des serveurs haut de gamme qui font tourner des applications critiques telles que les bases de données et ERP. Les processeurs sont gravés en 32-nanomètre et reposent sur la microarchitecture Westmere.
Un seul serveur Xeon E7 sera en mesure de remplacer 18 serveurs dual-core, ce qui devrait aider la consolidation du nombre de serveurs dans les centres de calcul, explique Kirk Skaugen. La puce E7 propose un bon rapport puissance-efficacité, grâce à un mécanisme de capable de ralentir la vitesse des coeurs et ainsi de réduire la consommation d'énergie.
Selon le dirigeant, un serveur à quatre sockets avec une puce E7 sera en mesure de prendre en charge jusqu'à 2 To de mémoire, ce qui est le double de la capacité gérée par le Xeon 7500. Intel propose 10 puces 10 coeurs, comprenant la E7-8870, E7-4870-2870, qui sont cadencées à des vitesses allant jusqu'à 2,4 GHz et consomment jusqu'à 130 watts. Un serveur 4U sera en mesure d'accueillir jusqu'à 64 emplacements de mémoire.
Des partenaires déjà prêts et une alternative à Itanium
Les constructeurs de serveurs ont annoncé dans la foulée de la présentation de l'E7 leurs produits ad hoc. Ainsi, Dell propose une évolution de son serveur PowerEdge avec Xeon E7 puces « Nous avons constaté un gain de performances de 49 % par watt avec des mémoires basse tension par rapport à la précédente génération de puces Xeon huit coeurs, a déclaré Brian Payne, directeur exécutif de la ligne de serveurs Dell PowerEdge. La consommation globale d'énergie au niveau d'un noeud de serveurs est plus faible, ce qui contribue à réduire les coûts liés à la consommation énergétique.
La puce comprend également l'amélioration de la techologie RAS (fiabilité, disponibilité et facilité de maintenance) qui aide les serveurs à maintenir une disponibilité élevée, a déclaré Brian Payne. Les serveurs PowerEdge de Dell comprennent également des outils de gestion des systèmes visant à réduire les coûts de maintenance du serveur.
Certaines fonctionnalités RAS se retrouvent aussi sur les puces Itanium d'Intel dédiées au serveur haut de gamme. Kirk Skaugen explique que la Xeon E7 peut dans certains cas offrir de meilleures performances que les puces Itanium, et pourrait être une alternative, selon le système d'exploitation choisi. En effet HP et son OS HP-UX privilégie Itanium tout comme certaines distribution Linux, alors que les serveurs tournant sur du Windows ou du Red Hat s'appuient sur des architectures x86. Ce débat intervient quelques jours après la décision d'Oracle de mettre fin au développement de logiciel et de middleware sur Itanium. Oracle faisait état de discussions avec Intel lui assurant qu'Itanium était en fin de vie. Le fondeur avait été alors obligé de démentir et d'annoncer la roadmap d'Itanium sur les 10 prochaines années.
Kirk Skaugen a souligné les performances d'Oracle 11g Release 2 base de données sur les puces Xeon E7. Il a ajouté que grâce à la technologie AES-NI (Advanced Encryption Standard Instructions) le cryptage des données a été accéléré par 10. Un certain nombre de clients pourraient ainsi voir des avantages à la migration vers les serveurs équipés de puces Xeon E7.
Intel a également annoncé les puces Xeon E3-1200 dédiées aux serveurs d'entrée de gamme, que le fondeur appelle microserveurs. Les processeurs sont basés sur la microarchitecture Sandy Bridge et sont conçus pour des applications d'entreprise telles que le stockage, sauvegarde et les services web.
Intel lance les puces Xeon E7 pour les serveurs haut de gamme
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Intel a annoncé le lancement de sa gamme de ses puces pour serveur Xeon série E7 pouvant comprendre jusqu'à 10 coeurs. Selon le fondeur, ces processeurs apportent une meilleure consommation d'énergie et une réduction des coûts de maintenance dans les datacenters tout en ajoutant plus de puissance de calcul.
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