En mai dernier, Intel avait annoncé son intention de réduire ses coûts. Son programme de redéploiement devait nécessairement passer par des licenciements, mais rien n'était encore officiel jusqu'à ce qu'un salarié décide de publier des informations sur un blog. Informations selon lesquelles le groupe s'apprêtait à licencier pas moins de 10 % de ses effectifs. Ses allégations semblent fondées puisque Chuck Mulloy, porte-parole de la firme (92 000 salariés) vient de confirmer qu'Intel envisage effectivement de se séparer de 10% de ses équipes dans le monde, sans toutefois dévoiler le nombre exact de postes supprimés, rapporte notre confrère Computerworld. Le porte-parole, qui n'a pas souhaité commenter les données publiées par le bloggeur , a toutefois précisé que les employés qui le souhaitent disposeront d'une période de deux mois pour trouver un autre job, tout en restant dans l'entreprise. L'an dernier, Paul Otellini, le PDG d'Intel, avait annoncé à ses salariés qu'il prévoyait de supprimer 10 500 postes d'ici à la mi-2007, sur 102 500 personnes. « Bien que difficiles, ces actions sont indispensables pour qu'Intel soit une société plus souple et plus efficace à l'avenir », avait-t-il déclaré.