Qu'on se le dise, les architectures orientées services (SOA) peuvent aussi contribuer à lutter contre le réchauffement planétaire. En tout cas, c'est le discours qu'a tenu IBM, qui a placé la deuxième journée de sa conférence utilisateurs sur les SOA (Impact 2008, du 6 au 11 avril à Las Vegas) sous le signe du « Green ». Plusieurs responsables d'IBM ont rappelé les efforts entrepris sur ce thème depuis quelques temps, à commencer par le projet Big Green. Annoncé en mai dernier, Big Green formalise l'engagement de Big Blue de mettre ses datacenters au vert ; concrètement, il s'agit de doubler leur capacité en termes de puissance sans augmenter la consommation énergétique ni l'impact sur l'environnement. « Depuis, est intervenu Rich Lechner, vice-président Systèmes d'entreprise, nous avons aidé 2000 clients à faire de même. [.] Et il est important de noter que pour 1 dollar économisé en énergie, ce sont 6 à 8 dollars économisés sur les coûts opérationnels. » Websphere pour le côté 'green IT', la SOA pour le 'green computing' Dans ce contexte, les SOA auraient un rôle à jouer, tant pour ce qui est du 'Green IT' (en aidant à rendre le service informatique écologiquement correct) que du 'Green computing' (en fournissant les moyens applicatifs de mieux maîtriser son impact sur l'environnement). Côté 'Green IT', IBM met en avant l'édition Virtual Enterprise de Websphere (connu auparavant sous le nom XD, pour Extended Deployment) qui gère les ressources virtualisées, et permet donc une utilisation plus efficiente des serveurs.