Producteur mondial de minéraux de performance et de matériaux haute température pour l'industrie, le groupe Imerys a remplacé ses outils de monitoring applicatif et réseau par une solution unifiée en mode SaaS, optant pour Maltem Insight Performance (MIP). Celle-ci surveille aujourd'hui la performance d'applications critiques ainsi que les connexions réseau de 250 implantations, en France et à l'international.
En 2018, la direction IT du groupe entame la recherche d'une solution en mode SaaS afin de remplacer un outil de surveillance réseau en voie d'obsolescence. La flexibilité du cloud était un prérequis : au niveau du réseau, le nombre total de sites et bâtiments reliés grimpe en effet à 350, le tout dans une quarantaine de pays différents. L'entreprise choisit finalement de mettre en place la solution Maltem Insight Performance (MIP), qui offre une surveillance en quasi-temps réel du réseau. « Les systèmes d'alerte sont capables de nous notifier par mail quand un site tombe ou qu'il n'est plus disponible, ou encore quand la bande passante est insuffisante. Nous pouvons être proactifs et anticiper avant que les utilisateurs ne viennent nous reporter l'incident », souligne Carole Heritier, responsable réseau et télécom chez Imerys. À la clef, des gains considérables en termes de visibilité et de temps. La solution permet également de challenger les différents opérateurs télécoms. « Ceux-ci peuvent signaler eux-mêmes les incidents, mais parfois ils ne peuvent pas les détecter. La solution MIP nous permet alors de les alerter en amont d'un incident », poursuit Carole Heritier. Les données de surveillance alimentent des tableaux de bord et des KPI offrant un point de vue managérial sur la performance du réseau, avec par exemple le taux de disponibilité globale en fonction des sites. « Cela permet d'avoir une vision plus qualitative du service fourni par l'équipe », pointe Carole Heritier.
Reproduire l'expérience des utilisateurs
Si le besoin est d'abord apparu au niveau du réseau, rapidement la question s'est posée pour le monitoring applicatif. « Était-il pertinent de conserver deux solutions différentes ? », relate Jimmy Baboulene, chef de projet infrastructure chez Imerys. En 2019, l'entreprise décide alors de migrer également la supervision applicative existante vers MIP, qui a la capacité de reproduire l'expérience des utilisateurs à travers différents scénarios. Un processus interne est conçu pour déployer le monitoring sur les différentes applications, et chaque année, entre quatre et cinq d'entre elles migrent sous MIP. À l'heure actuelle, neuf critiques sont déjà supervisées dans la solution, parmi lesquelles le système ERP, des apps financières et la gestion des demandes budgétaires.
L'un des objectifs était de mesurer la disponibilité des sites et applications toutes les 15-20 minutes, avec des scénarios de tests complets, de la connexion à la déconnexion. Les scénarios déjà mis en place ont été conçus avec l'éditeur et les responsables applicatifs d'Imerys. L'un des plus complexes concerne le système de consolidation financière. « L'agent Maltem simule l'ouverture d'une connexion, puis l'ouverture de l'application. Il recherche ensuite puis ouvre une liasse fiscale définie. Il lance le traitement de validation et mesure le temps nécessaire à l'exécution de cette action. Enfin, il se déconnecte de l'application, puis ferme la connexion », explique Jimmy Baboulene. Chaque étape doit être réalisée dans un temps imparti, afin de déterminer si l'application fonctionne normalement, lentement ou bien pas du tout. « Ce scénario est exécuté sur trois agents installés dans nos principaux datacenters en Europe, en Asie et aux États-Unis », précise le chef de projet infrastructure.
Offrir une visibilité aux utilisateurs et managers
Aujourd'hui, l'équipe envisage d'aller plus loin encore dans la visibilité apportée aux managers et utilisateurs. Elle prévoit notamment la mise en place d'une page sur l'Intranet pour mettre en avant la disponibilité des applications et quelques statistiques clefs, une initiative qui pourrait ensuite s'étendre au réseau. « Du côté du réseau justement, nous allons capitaliser davantage sur les métriques pour les exploiter », ajoute Carole Heritier.
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