C'est à Paris, du 03 au 08 juillet 2008, que se tiendra la finale de l'Imagine Cup 2008, ces « championnats du monde du numérique » organisés par Microsoft qui furent, les années précédentes, accueillis par la Corée (en 2007), l'Inde, le Japon, le Brésil ou encore l'Espagne. Ce matin, à la Mairie de Paris, Eric Boustouller, président de Microsoft France, a donné le coup d'envoi de cette compétition numérique internationale, en présence de Christian Sautter, adjoint au Maire de Paris, chargé du développement économique. Pour cette sixième édition, les candidats, étudiants et lycéens, sont mis au défi de trouver des applications technologiques pouvant contribuer à améliorer l'environnement : pilotage des consommations d'énergie, simulations climatiques, outils de téléconférence permettant de réduire les déplacements, ou encore usines numériques pour simuler la création d'un produit sans passer par des étapes physiques. En 2007, 100 000 étudiants (dont 12 000 Français), représentant cent pays, ont participé à ces joutes mondiales du développement. Celles-ci se déroulent sur cinq mois en trois rounds pour s'achever sur un « marathon technologique de 24 heures consécutives » au cours duquel les participants planchent sur leur projet en repartant de zéro. Pour l'édition 2008, Microsoft espère atteindre les 150 000 candidatures dont quelque 15 000 pour la France. Les inscriptions s'effectuent sur Internet jusqu'au 1er février 2008. Les « 500 meilleurs » jeunes informaticiens de la planète A l'issue des deux premiers rounds, ce sont véritablement les « 500 meilleurs » jeunes informaticiens de la planète qui se retrouveront et se mesureront pendant six jours à Paris, tient à souligner Marc Jalabert, responsable de la division Plateforme et Ecosystème de Microsoft France et initiateur du programme Idées de soutien aux éditeurs innovants. Les épreuves de l'Imagine Cup 2008 se dérouleront au Novotel Paris Tour Eiffel où les finalistes seront hébergés. Quant à la cérémonie de clôture et de remise des prix, elle se tiendra au siège parisien de l'Unesco. Neuf catégories numériques sont proposées aux jeunes développeurs intéressés par l'Imagine Cup, des participants qui, rappelons-le, s'inscrivent aux épreuves en équipe. En tête de liste, la conception de logiciel reste la « catégorie reine », celle qui attirera sans doute le plus de candidats, avec près de soixante pays représentés en finale. On peut aussi concourir dans les catégories Développement embarqué, Système et Réseaux, Design d'interface ou encore Développement de jeux vidéo, dont les intitulés évoquent clairement le contenu. « Par l'utilisation des jeux vidéo, nous pouvons apprendre des comportements qui permettent de développer des simulations, explique Francis Jutand, directeur scientifique du GET, également présent ce matin. Cela sert ensuite à créer des situations, par exemple dans des mondes virtuels dans lesquels on va pouvoir interagir sans se déplacer et, donc, sans générer de CO2. » Ne pas cantonner l'Imagine Cup aux métiers de l'ingénieur La catégorie Project Hoshimi place les jeunes développeurs à la tête d'une équipe de robots, avec une mission à accomplir, et la catégorie Algorithmes va mettre en évidence l'aptitude des candidats à résoudre un problème. La présence des catégories Photographie et Court métrage surprend davantage dans cette compétition. La première propose aux participants de raconter, en photographie, une histoire sur le thème de l'environnement. La deuxième les invite à réaliser un court métrage sur le thème de l'Imagine Cup. « Nous ne voulions pas cantonner ces championnats aux métiers stricto sensu de l'ingénieur, explique Marc Jalabert. Dans le domaine de la vidéo en France, nous avons des talents reconnus. Nous trouverons certainement dans ces catégories des experts en numérique. » Un événement « éco-efficace » parrainé par trois ministères
Imagine Cup 2008, sous le signe du développement durable
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