Le meilleur exemple en a été la session "ICT Metrics from Silicon through Data Center" (Évaluations informatiques du silicium à la salle de serveur). Chaque consortium créé autour du "Green IT" récemment avait son représentant : Kathleen Fisher d'Intel pour Climate Savers Computing Initiative, Andy Rowson d'AMD pour le Green Grid, Katharine Kaplan pour l'EPA (Agence fédérale américaine pour l'environnement à l'origine de la norme Energy Star) et Ray Pfeifer pour le projet Energy Efficient Data Center Demonstration Center. Et chacun d'expliquer quelles sont les critères d'évaluation que prendront en compte les futures spécifications de son organisme. Sans qu'aucun d'entre eux n'ait un seul point commun : certains mesurent la productivité énergétique globale de la salle de serveur (Green Grid) quand d'autres s'attaquent à la consommation par coeur de processeur en activité ou en veille (EPA). Magnus Herrlin, président du cabinet de conseil ANCIS, basé à San Francisco, a même développé son propre indice, le Rack Cooling Index (RCI) pour vérifier l'efficacité des systèmes de ventilation d'une salle de serveur. Reste aux organismes de mesure à s'accorder entre eux Alors qu'il reste encore de nombreux points de contention, notamment en ce qui concerne les serveurs lames, l'EPA prévoit un troisième brouillon de sa spécification à venir pour la mi-octobre et une version finale pour janvier 2009. Le tout en collaboration avec les travaux de la Commission européenne. Climate Savers Computing Initiative annonce quant à lui avoir bientôt finalisé sa norme pour les postes de travail et s'attaquer désormais aux serveurs. Si pour Andy Rowson du Green Grid, "sans mesure il n'y a pas de contrôle", encore faut-il ne pas multiplier les outils sans les accorder entre eux.
IDF 2008 : le "Green IT" tente de faire débat
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