Les syndicats CFDT, CFE-CGC et UNSA d'IBM viennent d'avoir confirmation, lors d'un comité central d'entreprise qui a eu lieu aujourd'hui, du nombre de suppressions de postes envisagé par la firme en France. 1 200 emplois seront réduits dans l'Hexagone durant les deux années à venir. Comme l'avait avancé l'Unsa, les réductions s'effectueront via des départs volontaires et la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC). Les organisations syndicales n'ont pas été informées des mesures d'accompagnement. « On sent la société en retrait, peut-être à cause du battage médiatique », a déclaré Pierry Poquet, délégué central à l'Unsa.


Les organisations syndicales de Big Blue ne peuvent accepter ces réductions incessantes d'effectifs - 500 départs naturels par an selon l'Unsa - alors que la maison mère a la volonté de faire passer de 11 à 20 dollars ses dividendes par action en 2015.

1 milliard de dollars de charges de rééquilibrage


Elles rappellent que Mark Loughridge, directeur financier d'IBM Corp, a précisé, le 18 avril, vouloir consacrer, en 2013, des charges de rééquilibrage des effectifs, hors Etats Unis, proches d'un milliard de dollars, soit 50% de plus qu'en 2011.

Les syndicats CFDT, CFE-CGC et UNSA d'IBM exigent en conséquence de la compagnie qu'elle clarifie très vite les mesures qu'elle compte prendre pour qu'il n'y ait aucun licenciement en France. Ils exigent que le groupe revoie sa copie sur ses objectifs de réduction d'emplois.