IBM et la start-up française Pasqal unissent leurs forces dans l'informatique quantique. Les deux fournisseurs travaillent sur la création d'un supercalculateur d'informatique quantique et sa brique logicielle. L'objectif est d'avoir une approche hybride pour orchestrer des workload de calcul à travers des systèmes quantiques, mais aussi d'autres clusters existants basés sur des infrastructures HPC classiques.  "Nous nous réjouissons de combiner nos efforts pour atteindre un objectif très ambitieux : commencer à établir les meilleures pratiques commerciales pour le supercalculateur centré sur le quantique", a notamment fait savoir Georges-Olivier Reymond, président exécutif et co-fondateur de Pasqal.

Dans le cadre de cet accord, IBM et Pasqal espèrent favoriser l'adoption à l'échelle industrielle de l'informatique quantique dans deux domaines particuliers, à savoir celui de la chimie et de la science des matériaux pour lequel big blue a créé l'an dernier un groupe de travail dédié. "Le supercalculateur centré sur le quantique est l'avenir du calcul à haute performance et le moyen d'obtenir un avantage quantique à court terme en chimie, en science des matériaux et dans d'autres applications scientifiques", assurent les deux groupes. 

IBM et Pasqal prévoient par ailleurs de sponsoriser ensemble un forum technique régional sur le calcul intensif en Allemagne, avant d'étendre cette initiative à d'autres régions. Pour mémoire, IBM a annoncé à l'occasion du sommet Choose in France un investissement de 45 M€ dans l'informatique quantique au sein de son laboratoire basé à Paris Saclay. De son côté, Pasqal poursuit sa feuille de route et a indiqué en mai dernier avoir été retenu par la compagnie pétrolière saoudienne Aramco pour lui livrer un système quantique.