IBM continue à enrichir le coeur de son offre hybride Cloud Pak en renforçant cette fois les fonctionnalités d’automatisation et de gestion des données. Celles-ci vont faciliter aux clients de nombreuses opérations, depuis la mise à disposition des logiciels et l’application de correctifs jusqu’à la découverte de données et aux traitements de documents. Les Cloud Paks sont constitués de la plateforme OpenShift Container de Red Hat, basé sur Kubernetes, de RHEL et d’un ensemble de technologies de connexion pour que les entreprises puissent déployer et gérer les containers de leur choix sur des infrastructures privées ou publiques, telles que celles d’AWS, Azure de Microsoft, Google Cloud Platform ou Alibaba. L’objectif d’IBM, avec les Cloud Paks, est de faciliter la mise en place, l’orchestration et la gestion de multiples containers pour les charges de travail d’entreprise.
Le Cloud Pak for Automation inclut désormais le support des fonctions RPA d’IBM pour améliorer la prise en charge des tâches de routine de l’automatisation. Le fournisseur dit avoir intégré les technologies d’intelligence artificielle et de RPA acquises en juillet avec WDG Automation. Parmi les fonctions ainsi ajoutées, des robots peuvent rechercher des informations de différentes sources pour aider à définir rapidement de nouveaux workflow pour accélérer l’automatisation. L’utilisation de l’IA pour l’appliquer aux processus métiers et aux opérations IT peut aider à réduire le temps entre l’identification d’un problème et la réponse apportée. C’est particulièrement important car les incidents informatiques imprévus et les pannes sont coûteux pour les entreprises, à la fois en termes de revenus et de réputation, rappelle IBM.
L'inexorable avancée de l'hyperautomatisation
Un partenariat avec myInvenio apporte par ailleurs des capacités de mining de processus automatisé. Les fonctionnalités ainsi intégrées incluent la simulation, les règles métiers et le mining de tâches. L’objectif est ici de compléter la plateforme de capacités d’hyper-automatisation, myInvenio découvrant et analysant les processus tandis que les autres solutions IBM du Cloud Pak exécutent tout changement intervenu dans les processus, explique IBM. La théorie de l’hyperautomatisation, telle que décrite par le cabinet d’études Gartner, implique la combinaison de plusieurs outils d’apprentissage machine, de logiciels packagés et de fonctions d’automatisation. Elle a montré une progression continue ces dernières années mais la pandémie de Covid-19 a renforcé la demande avec la nécessité de s’appuyer en priorité sur le numérique. Le retard enregistré sur les demandes dans les entreprises ont conduit plus de 70% des organisations commerciales à entreprendre des dizaines d’initiatives de ce type, selon Gartner. « L’hyperautomatisation est maintenant inévitable et irréversible. Tout ce qui peut et devrait être automatisé le sera », estime le cabinet.
Par ailleurs, IBM a fait évoluer son Cloud Pak for Data qui aide les entreprises à collecter, organiser et analyser les données pour le DataOps, la gouvernance, l’analytique et l’IA. La nouvelle version inclut des programmes et des accélérateurs incluant de la data science pour les banques, la gestion des garanties, les prévisions sur la supply chain et les acteurs de la vente au détail (retail). Les Industry Accelerators d’IBM sont maintenant au nombre de 30. Ces exemples d’actifs de data science sont conçus pour résoudre des cas d’usage spécifiques à des secteurs d’activité. Ils incluent des jeux de données, des modèles de machine learning pré-construits, des exemples de tableaux de bord. Ils viennent aider les clients à résoudre des problèmes métiers spécifiques tels que la prévention de la fraude aux cartes de crédit, dans le secteur bancaire. Avec l’ajout de Watson Machine Learning Accelerator, IBM apporte aussi le support d’un service d’apprentissage profond pour surveiller les workloads. Une fonctionnalité appelée Federated Learning permet par ailleurs aux utilisateurs d’entraîner des modèles fréquemment rencontrés en utilisant des jeux de données distants. Avec cette fonctionnalité, les jeux de données restent sécurisés, tandis que les modèles qui en résultent bénéficient d’un entraînement étendu, explique IBM.
Support des fils de bases de threat intelligence multivendeurs
Les dernières fonctionnalités d’automatisation et de contrôle des données s’ajoutent au tout Cloud Pak for Security récemment mis à jour. En octobre, IBM a étendu le rôle de ce package pour les déploiements cloud hybrides, entre autres en améliorant la collecte de données de sécurité à partir des réseaux des clients et en tirant parti des flux d’informations tiers sur les menaces. Le Cloud Pak for Security intègre des technologies open source pour la recherche des menaces et des capacités d’automatisation pour accélérer les réponses aux cyberattaques. Il permet de rassembler sur une seule console des données venant des différents produits de sécurité des clients.
La dernière version étend les capacités d’intégration pour inclure les flux de données stockées sur des sites distants. Elle supporte le système Security Guardian qu’IBM propose pour protéger les bases de données, les datawarehouses et les environnements big data tels que Hadoop. Avec ces informations, les équipes de sécurité peuvent déterminer où résident les données sensibles à travers les environnements de cloud hybrides. Elles peuvent également savoir qui y accèdent, comment ces données sont utilisées et déterminer la meilleure façon de les protéger, indique IBM. La récente version de l’offre inclut aussi le support des bases de données de threat intelligence multivendeurs. En dehors de son propre flux d’information X-Force Threat Intelligence, la plateforme Cloud Pak for security va également comporter des intégrations pré-construites avec AlienVault OTX, Cisco Threatgrid, MaxMind Geolocation, SANS Internet StormCenter et Virustotal.
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