Synergy, l'infrastructure modulaire de Hewlett Packard Enteprise, annoncé l’an dernier à Londres, est enfin sur les rails et devrait être commercialisée en janvier prochain. Elle propose aux responsables IT un pool de type software defined datacenter qui permettra à un ensemble de ressources matérielles de se configurer de façon automatique en associant, en fonction des besoins, les capacités de traitement, de stockage et de réseau avec OneView Composer. Les configurations requises par les applications sont sauvegardées sous la forme de modèles et déployées à travers le logiciel de gestion intégré à Synergy. Une centaine de bêta testeurs testent la plate-forme depuis avril dernier pour valider les derniers choix technologiques. Plusieurs milliers de modules auraient déjà été commandés par les clients selon HPE.
A cette occasion, la société a également indiqué que la plate-forme Synergy peut désormais être complétée par une brique cloud hybride reposant sur la distribution Open Stack de l'entreprise, Helion CloudSystem 10. L’idée est permettre aux responsables IT d’exécuter sur une seule infrastructure des applications dans des containers, des VM, nativement sur le cloud ou directement en bare-metal sans modifier ou désassembler les ressources disponibles.
Un zeste d'hyperconvergence
La modularité de Synergy est également étendue à l'environnement hyperconvergé de HPE - Hyper Converged 380 - avec des fonctionnalités, comme des contrôles des environnements de travail permettant aux administrateurs de composer et de recomposer des ressources virtualisées à destination des différents métiers de l’entreprise. Signalons enfin que plusieurs partenaires accompagnent HPE sur son architecture composable via l’API OneView : Chef, Docker, SaltStack et Puppet en plus des habituels Microsoft, VMware, Suse et Red Hat.
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