Les pratiques d'espionnage ordonnées par la présidente du conseil d'administration d'HP, Patricia Dunn, sur les autres membres du conseil et sur des journalistes suite à une fuite d'informations, ont finalement contraint HP à réagir. Mardi, le pionnier de la Silicon Valley a annoncé la démission de Patricia Dunn et son remplacement à la tête du conseil d'administration par Mark Hurd, le CEO d'HP. Celui-ci cumulera désormais les fonctions de président et CEO, comme auparavant Carlton Fiorina. Le jeu de chaises musicales s'accompagne de la démission de George Keyworth, l'un des plus anciens membres du conseil, pointé du doigt par l'enquête de Dunn. Hurd prendra la place de ce dernier au sein du conseil le 18 janvier prochain, tandis que l'ex-présidente redeviendra simple membre du conseil d'administration. Dunn était sous pression depuis une semaine après la confirmation que des pratiques illicites avaient été utilisées pour surveiller les membres du conseil et neuf journalistes. Hurd a promis que de telles pratiques ne seront plus jamais utilisées et "qu'elles n'avaient aucune place chez HP". Une affaire qui pourrait avoir des conséquences judiciaires L'affaire n'est peut être pas close pour autant. Le procureur de l'Etat de Californie a en effet indiqué qu'il avait désormais suffisamment de preuves pour inculper des responsables d'HP ainsi que certains employés de Security Outsourcing Solutions, la société utilisée par HP pour lancer son opération de surveillance.
HP nomme Hurd président mais reste la cible d'une enquête judiciaire
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