Si HP est le numéro un mondial sur le marché de l'impression, toutes catégories de produits confondues, il est un second couteau sur le segment des systèmes A3. Pour s'y développer, l'entreprise a, comme chacun sait, racheté la division impression de Samsung en novembre 2017. En France, cette acquisition doit lui permettre de capter 20% des parts du marché (PDM) de l'A3 en volumes d'ici 2020. « L'objectif est très ambitieux », reconnait sans détour Philippe Chaventré, le directeur des ventes print de HP dans l'Hexagone. Et pour cause : seul, HP a contribué à hauteur de 4,7% aux ventes globales de systèmes A3 en France au quatrième trimestre 2017. Une proportion qui passe à 5% seulement si on y associe les livraisons de Samsung. Il y a donc du travail pour rejoindre le haut du classement local des fabricants d'équipements A3 constitué, de Ricoh (20% de PDM), Canon (19,6%) et Konica Minolta (17,2%), selon IDC.
18 modèles au catalogue et un positionnement produit plus porteur
Une partie du travail en question a déjà été faite et porte sur l'offre produits. Avant le rachat de la division impression de Samsung, HP ne disposait que de trois modèles A3 embarquant des moteurs Canon. Pendant que l'opération était en cours, le fournisseur a rajouté un modèle équipé cette fois-ci de sa propre technologie (PageWide) à son offre. Et, suite à la finalisation de l'acquisition, la taille de son catalogue A3 est passée à 18 modèles (laser et jet d'encre) dont une partie continue d'être estampillée Samsung. Nombre de ces produits offrent des vitesses d'impression de 25 ppm qui sont les plus demandées par les entreprises, alors que HP ne se positionnait que sur le segment du 45 ppm. « Sur ses copieurs, Samsung exploite l'OS Smart UX pour lequel il est possible de développer ou de télécharger des apps sous Android, par exemple pour automatiser des tâches répétitives. Ce type de possibilités, que HP ne proposait pas, permet d'améliorer l'expérience utilisateur », indique Philippe Chaventré.
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