Pour une entreprise mise en cause sur les réseaux sociaux, le silence n’est pas de mise. Il lui faut intervenir rapidement pour expliquer, rassurer ou s’excuser. Pour accompagner ces situations de crise qui peuvent affecter durablement la réputation d’une marque, le groupe de communication Havas Paris s’est associé au cabinet d’avocats d’affaires August Debouzy. De façon complémentaire, le premier évalue l’ampleur de la crise et engage les premières actions pour contenir l’éventuelle dégradation de l’image de l’entreprise, tandis que les avocats qualifient l’atteinte subie sur le plan juridique pour la stopper et, par la suite, pouvoir réparer le dommage.
De la qualification de l’atteinte découle un régime juridique qui « dicte non seulement le type d’action, pénale ou civile, qui peut être menée, mais surtout le délai dans lequel il est possible d’agir, ce délai pouvant être très court », explique Véronique Dahan, avocat associé chez August Debouzy, spécialisée en droit de la propriété intellectuelle. Mathieu Bonnefond, directeur associé chez Havas Paris, souligne de son côté l’importance d’une stratégie de communication pour faire cesser le dommage le plus vite possible, l’action judiciaire s’installant nécessairement sur un temps plus long.
47% des Français a renoncé à acheter une marque écornée
Pour appuyer la pertinence de leur offre conjointe, les partenaires font valoir les résultats d’un sondage Ifop (*) réalisé à leur demande qui montre que 68% des Français ont utilisé Internet au cours des 12 derniers mois pour exprimer une opinion sur un sujet d’actualité et que 55% d’entre eux (66% pour les moins de 35 ans) ont publié un avis sur des entreprises, des marques ou des services. Or, 47% des personnes interrogées (59% chez les 18/24 ans) ont également indiqué avoir renoncé à acheter un produit ou un service d’une marque dont la réputation avait été entachée.
(*) sondage conduit auprès de 1008 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
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