Une écrasante majorité des meilleurs ordinateurs du monde pour le traitement des big data sont aujourd'hui construits par IBM, selon la dernière liste du Graph500, le classement biannuel complémentaire au célèbre Top500. Big Blue, qui se targue d'être l'un des principaux acteurs sur le marché des big data, a pris les trois premières places de la liste publiée hier qui classe les supercalculateurs sur leur capacité à traiter de massives quantités de données volumineuses .
Les trois premières positions sont occupées par le Sequoia du Lawrence Livermore National Laboratory, le Mira de l'Argonne National Laboratory et le Juqueen du Forschungszentrum Juelich, qui utilisent tous les systèmes BlueGene/Q d'IBM. Ces supercalculateurs arrivent régulièrement en tête de ce classement publié deux fois par an depuis 2010, avec le Sequoia comme numéro un depuis 2012. IBM a également été le principal fournisseur de cette dernière liste, avec 35 systèmes sur un total de 160. Durant la même période, Dell a placé douze machines et Fujitsu sept.
Le Graph500 a été créé en 2010 par un groupe international de 50 professionnels informatiques spécialisés dans le calcul haute performance (HPC) issus de l'industrie, du milieu universitaire et de centres de recherches publics et privés. Il a été créé pour compléter le Top500, qui classe les supercalculateurs en fonction de la vitesse d'exécution d'un benchmark appelé Linpack. Le dernier Top500 a d'ailleurs été publié cette semaine et c'est un superordinateur chinois qui conserve la première place devant un système Cray XK7 et un IBM BlueGene
Graph500 : IBM truste les 1ères places avec son supercalculateur BlueGene
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Big Blue s'approprie huit des dix premières places du dernier Graph500 listant les meilleurs systèmes pour le traitement des big data.
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