Actuellement en déplacement, le DSI d'Airbus Group nous a fait parvenir un texte en anglais expliquant le choix de Google pour les 130 000 postes de travail de ses salariés dans le monde. Il le replace dans un contexte de transformation digitale qui concerne l'ensemble des activités du groupe et nécessite maintenant d'englober les postes de travail : « Airbus a reconnu le pouvoir de transformation du digital il y a des années et a obtenu de réels résultats commerciaux en investissant dans la numérisation. Mais en cours de route, il est devenu de plus en plus clair, que dans tout changement de système, ce sont les gens et leur capacité à travailler ensemble qui comptent le plus pour une véritable agilité et la satisfaction du client. »
Le choix de Google est confirmé : « L'ensemble de notre personnel sera bientôt activé par les outils de productivité G Suite de Google Cloud ». Ce choix est celui des « meilleurs outils numériques sur le marché aujourd'hui pour connecter les gens et améliorer la collaboration ».
G Suite sert à décloisonner
Luc Hennekens souligne, qu'à l'heure où dominent la rapidité et l'agilité « les structures organisationnelles traditionnelles et les méthodes de travail ne correspondent plus au monde en évolution rapide et à la technologie dans lequel nous vivons ». Et de pointer « l'organisation de la planification et du contrôle basée sur la hiérarchie dominante » celle que l'on trouve chez les entreprises âgées, mais pas dans les start-ups. Désormais, les premières versions des produits sont conçues directement avec les clients et « les équipes sont axées sur les résultats, bien que dans un cadre stratégique bien défini ». Résultat : les salariés doivent travailler ensemble, créer et partager des connaissances et des informations, c'est pourquoi Airbus Group a opté pour Google.
Le personnel devient un élément central du changement et le groupe investit dans le travail numérique. Un choix validé au plus haut niveau, par le PDG monde Tom Enders qui a donc validé ce choix dans une note interne. « Je suis très heureux d'entrer dans une nouvelle ère de collaboration, soutenue par la dernière technologie numérique, conçue pour une simplicité élégante et qui offre à nos employés un monde dans lequel la technologie rend les choses aussi faciles au travail qu'à la maison » conclut Luc Hennekens.
Encore une conversion technique douteuse et dangereuse pour les années à venir.
Signaler un abusCe type de décision (à se remémorer celle du Ministère de la défense et Microsoft) est toujours entourée de soupçons d'arrangement. Malheureusement ce n'est pas la première fois chez Airbus t ça confirme pas mal de rumeurs concernant des "accords" ou des rapprochements avec les américains.
Et que penser des millions investis pour la centralisation de l'infrastructure messagerie (Email Rebranding) dans le datacenter d'Hambourg sur les 3 dernières années ???
Signaler un abusÇa compte dans le ROI non ?
J'espère que l'ANSSI va mettre un terme à cette folie. Fabuleux verbiage du DSI qui pense qu'en changeant un logiciel bureautique on change l'organisation et le fonctionnement d'une entreprise.
Signaler un abusCet article ne permet pas de comprendre ce choix qui semble totalement en contradiction avec la prudence indispensable qu'une entreprise aussi sensible et dont les concurrents sont principalement aux US doit faire preuve.
Signaler un abusEtant donné l'ampleur du projet et son coût, j'imagine que les inquiétudes liées à la sécurité, la confidentialité, l'espionnage industriel, etc. ont été levées mais malheureusement cet article n'y répond pas alors que la réponse m'aurait intéressé au plus haut point !
Et que dire des centaines de milliers d'euros (pour ne pas dire millions d'euros) dépensés pendant plus de 2 ans pour fusionner l'ensemble des messageries des divisions d'Airbus Group au sein d'un même datacenter à Hambourg ? Est-ce que le ROI du projet a pris cela en compte ?
Signaler un abusCe choix est incompréhensible et incompatible avec le business d'Airbus. Je suis totalement en accord avec visiteur11343.
Signaler un abusAirbus a déjà oublié l'espionnage industriel. Ils en reviendront rapidement mais que d'argent gaspillé en projets insensés...
Le plus drôle c'est qu'ils vont se plaindre dans quelques années de perdre des contrats face à des sociétés américaines. Patriot Act quand tu nous tiens.
Signaler un abusFace à ces choix techniques, c'est la compétitive de l’Europe qui va payer les frais.
Tout à fait d'accord, aucuns arguments d'ordre technique ou fonctionnelle concernant le choix GSuite... Dommage. D'autant plus que les produits Google étant interdit en Chine, il est tout de même délicat de s'orienter vers un tel choix pour une multinationale de cette envergure...
Signaler un abusArticle qui n'apporte aucune information . J'ai perdu mon temps
Signaler un abusUn secret bien protégé n'est connu que d'une seule personne à la fois
Signaler un abusAucun argument pour le choix n'est avancé dans l'article. Quels ont été les critères de sélection par rapport aux autres solutions Cloud collaboratives ?
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