Déjà disponible aux Etats-Unis, GBoard, le clavier virtuel de Google est arrivé en France sur iTunes pour les terminaux sous iOS. Il a été conçu pour réduire le nombre d’allers-retours fastidieux entre applications, parfois nécessaires pour récupérer les informations que l’on veut partager avec ses correspondants. Il permet la saisie gestuelle (mode swype), intègre un accès au moteur de recherche Google, renvoie les résultats au format Cards (mettant en évidence les informations clés comme les horaires d’ouverture des magasins ou les numéros de téléphone) et facilite la sélection et l’envoi de GIF ou d’émoticônes.
A l’attention des utilisateurs qui se demandent quel type d’informations Google récupère pour faire fonctionner son clavier, le résumé de présentation de l’app sur iTunes explique que GBoard envoie d’une part les données de recherche de l’utilisateur aux serveurs de Google et d’autre part qu’il adresse aussi des statistiques d’utilisation. Celles-ci sont censées permettre aux équipes de Google « d’identifier les fonctionnalités les plus utilisées et les causes de plantage de l’application ». Il a été jugé utile de préciser dans la note que GBoard n’envoie en revanche à la firme de Mountain View aucune des informations saisies par l’utilisateur dans ses messages, non plus que ses mots de passe...
Il y a quelques jours, SwiftKey (racheté en février par Microsoft) a dû désactiver son service de synchronisation cloud à la suite de commentaires d’utilisateurs signalant que l’app de clavier virtuel leur proposait des suggestions de saisies étranges, par exemple dans des langues qu’ils n’avaient jamais utilisées. Sur iTunes, Google explique que GBoard mémorise les mots saisis pour afficher des suggestions, mais que ces données ne sont pas enregistrées ailleurs que sur le terminal et qu’aucune autre application, ni Google, ne peuvent y accéder. Dans les paramètres de GBoard, une fonction peut être activée pour pouvoir rechercher des contacts enregistrés sur l’iPhone.
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