Après avoir clamé qu'il ne repousserait pas davantage la mise en application de son alliance publicitaire avec Yahoo, Google fait finalement marche arrière. Il a décidé d'accorder davantage de temps au DoJ (équivalent du ministère américain de la Justice) pour éplucher le dossier et déterminer si cet accord portait atteinte aux réglementations anticoncurrentielles, Il y a quelques jours pourtant, Eric Schmidt, PDG de Google, était lui-même monté au créneau pour défendre farouchement la date de lancement de ce projet. « Le temps c'est de l'argent », avait-il déclaré. Estimant avoir suffisamment fait preuve de patience, il avait confirmé que le projet serait effectif le 11 octobre, comme prévu, et ce quelle que soit l'avancée des enquêtes menées par les organismes gouvernementaux. Même discours sur le site que Google a créé pour expliquer les termes de l'accord avec Yahoo, et où l'on peut lire que « cette entente est bénéfique pour les consommateurs et les éditeurs ». Une affirmation qui est loin de faire l'unanimité auprès de certains détracteurs du rapprochement Google/Yahoo, Microsoft en tête, mais aussi l'ANA (un groupement d'annonceurs américaines) ou encore l'AMJ (association mondiale des journaux).