Google a déclaré la disponibilité générale de Compute Engine, son service d'IaaS (Infrastructure as a service) qu'il proposait en mode preview depuis plus d'un an maintenant. Il a établi un SLA qui garantit un temps de disponibilité de 99,95%. Il a par ailleurs réduit ses prix et augmenté le nombre de services offerts.
Le groupe de Larry Page est arrivé assez tard sur le marché IaaS, même s'il a proposé des services PaaS depuis 2008 avec App Engine. Google Compute Engine (GCE) a été lancé en juin 2012. Il entre en concurrence avec le service Elastic Cloud Compute, d'Amazon. GCE est un pari stratégique à long terme pour la société, a indiqué Brian Goldfarb, directeur marketing de la plateforme cloud chez Google, qui assure que la société a placé très haut la barre avant de décider la commercialisation générale du service. Cette dernière indique implicitement que le service ne sera pas arbitrairement arrêté, comme d'autres projets Google en preview ont pu l'être par le passé (Reader ou Wave, par exemple). Parmi les entreprises qui utilisent déjà GCE figurent l'éditeur Red Hat, l'application de partage de photos Snapchat ou le service d'agenda Evite.
Des distributions Linux ajoutés nativement
GCE propose une machine virtuelle Linux pouvant être utilisée en une ou plusieurs instances pour exécuter des traitements. Il fonctionne sur la même infrastructure que Google utilise pour ses propres services. Il est possible d'exploiter n'importe quelle distribution Linux, et pas seulement celles que Google a présélectionnées. Par exemple, les utilisateurs peuvent installer SELinux pour améliorer la sécurité, ou CoreOS pour exécuter d'importants traitements distribués. Google a lui-même augmenté le nombre de distributions qu'il propose nativement. Il a ajouté SUSE Linux, RHEL et FreeBSD à Debian et CoreOS. Les utilisateurs peuvent déployer un système de fichier particulier, xfs, aufs, ou des applications telles que Docker ou FOG. En mode preview, Google fait tourner son propre noyau Linux personnalisé.
L'offre commerciale présente aussi des fonctionnalités pour augmenter la fiabilité d'une mise en production. En premier lieu, Google réduit les temps d'arrêt en proposant de migrer en live les jobs GCE. Cela signifie que lorsqu'il effectue des opérations de maintenance sur ses serveurs, les traitements des clients sur ces serveurs seront transférés vers d'autres serveurs sans impact sur la performance. Le temps nécessaire pour redémarrer une image a également été réduit, selon Google.
Jusqu'à 16 coeurs par instance en mode preview limité
Le service a par ailleurs augmenté le nombre de coeurs qui peuvent être exploités par instance. Actuellement, en mode preview limité, un utilisateur peut accéder à une instance 16 coeurs avec 104 Go de mémoire de travail. Ces grandes images peuvent être utilisées pour gérer des bases de données NoSQL pour une application web. Auparavant, les utilisateurs ne pouvaient utiliser que 8 coeurs dans une seule instance.
Les prix d'accès ont été réduits. Le service de base de GCE a baissé de 10%. Le coût d'une instance standard un coeur (n1-standard-1) est passé de 0,115 à 0,104 dollar par heure. Le coût du stockage disque persistant est passé de 0,10 à 0,04 dollar par mois. En outre, tous les coûts liés aux entrées/sortie vers les disques ont été supprimés.
Google lance enfin Compute Engine, son service IaaS
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Après un an et demi de mode preview, le service Google Compute Engine est commercialisé. Pour son lancement, ses prix d'accès ont été réduit et ses fonctions étendues.
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