« Utilisez vos forces et votre énergie pour bâtir des expériences mémorables, nous nous occupons du reste », c'est avec ces mots que Carl Schachter, vice-président de Google Cloud Platform a ouvert l’événement Next, ce matin 13 octobre à Paris. La firme de Mountain View a présentée un portefeuille cloud rafraîchi autour de deux axes.
La première des deux annonces combine la puissance de Google BigQuery et de Cloud Storage avec des plateformes telles que Hadoop et Spark. Simplement nommé Cloud Datalab, l'outil se présente sous la forme d'un outil d'exploration et de visualisation des données destiné aux développeurs. Il permet d'extraire les tendances qui se dégagent de données brutes. L'objectif est de fournir aux développeurs et aux data-scientists un environnement préalablement configuré, sécurisé et multi-utilisateurs. « Cloud Datalab permet de combiner du code rédigé dans plusieurs langages, comme Python, SQL et Javascript en toute simplicité », poursuit Greg DeMichillie, directeur produit management de Google Cloud Platform.
Une ligne de commande accessible depuis le navigateur
Google a, par ailleurs, dévoilé la version bêta de Cloud Shell. « C'est une solution dérivée du protocole Secure Shell (SSH), accessible depuis un navigateur sur n'importe quelle machine », explique Christophe Baroux, responsable SEMEA de Google Cloud Plateform. En somme, le développeur peut utiliser des commandes en ligne pour déployer une application web ou gérer des instances sans déployer de SDK (bibliothèques et compilateurs Java, Go, Python et Node.js déjà installés), quel que soit l'endroit où il se trouve. Greg DeMichillie a ainsi repris le projet « emoji » depuis son Chromebook, qu'il avait débuté quelques jours plus tôt de l'autre côté de l'Atlantique. « C'est comme cela que les développeurs de Google travaillent. Ils gèrent tous leurs développements en mode cloud et n'installent plus rien en local. Le code source et les outils sont dans le cloud. », explique-t-il à une salle comble. La puissance de calcul est déportée dans le cloud de Google, elle-même hébergée sur l'un des 70 datacenters répartis à travers 33 pays du globe.
En poursuivant sa démonstration, le directeur produit présente le tableau de bord de la console Google developpers : « Dans la pratique, il suffit d'ouvrir la console et de cliquer sur l’icône cloud shell affichée en haut à droite des pages de la console pour reprendre son projet ». D'ores et déjà disponible en version bêta (pas de SLA donc) à tous les clients, la version définitive devrait voir le jour au début de l'année 2016. A travers ces annonces, Google entend bien revenir dans la course sur le marché des services cloud, dominé par Azure (Microsoft), OpenShift (Redhat) et Bluemix (IBM) ou bien évidemment AWS (Amazon).
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