Si l’IA générative se diffuse dans beaucoup de secteur d’activité, celui de la distribution monte en puissance. Pas étonnant dès lors que les acteurs de l’IA comme Google Cloud et Microsoft s’y intéressent de près. Les deux firmes viennent pour cela de présenter plusieurs initiatives à ce sujet.
Des chatbots personnalisés et du matériel Edge pour Google Cloud
Pour Google Cloud, les évolutions s’articulent autour des chatbots personnalisés, des assistants d’inventaire et des équipements spécifiques. Sur la partie assistant conversationnel, la société en a présenté un « dédié au commerce », qui travailler avec les données d’inventaire d’un utilisateur via des sites web ou des applications mobiles. L’idée est de fournir aux entreprises du secteur un moyen facile de greffer un assistant - ou un vendeur – épaulé par l’IA dans les points de vente existants. La réalisation et le déploiement de ce chatbot pourra prendre « quelques semaines, au lieu de plusieurs mois », selon Google.
Pour cela, la firme introduit dans Vertex AI Search une fonction LLM pour le marché des retailers. Ces derniers pourront concevoir des modèles d’IA personnalisés pour obtenir par exemple de meilleures recommandations de produits à parti du catalogue produit. Enfin, la partie matérielle n’est pas oubliée avec des équipements Edge (sous l’appellation Distributed Cloud Edge). La configuration pour les distributeurs est « un serveur de petite taille » pour s’intégrer dans les magasins. Il sera capable de fournir des services d’IA générative au plus prés des besoins.
Microsoft adapte Copilot au retail
Microsoft n’est pas en reste avec lui aussi des chatbots personnalisés. Basés sur Copilot (reposant sur GPT-4 d’OpenAI via Azure), les retailers peuvent les intégrer dans une application ou un site web. Les clients peuvent ainsi formuler des requêtes en langage naturel. Ce modèle peut également faire apparaître des articles complémentaires afin d'augmenter la taille du panier et de renforcer la satisfaction du client. Par ailleurs, Microsoft a présenté un autre modèle d’IA plutôt orienté vers les vendeurs et les responsables de magasins pour tirer des enseignements de leur flux de travail. « Ils pourront obtenir des informations qui les aident à prendre des mesures significatives, telles que la mise à jour de la formation, des procédures ou des directives », précise la firme de Redmond.
La donnée étant au cœur de l’IA, l’éditeur propose de rajouter certaines fonctionnalités dédiées au retail dans sa solution Fabric. Cette dernière présentée en mai 2023 regroupe ses produits existants d'entreposage de données, de veille stratégique et d'analyse de données dans une offre unique. Elle a pour objectif d’aider les entreprises à combiner les charges de travail tout en réduisant leurs frais, la complexité et les coûts d'intégration IT. Pour la distribution, Microsoft propose un connecteur de données pour intégrer en temps réel les informations des commerçants dans Fabric. Par ailleurs, des modèles d’analyse sont prévus comme que les articles fréquemment associés pour d'aider les magasins à améliorer la vente de produits et l'optimisation des rayons.
Alors que le choix d’Azure pour projet EMC2 piloté par l’équipe HDH a été validé, à regrets, par la CNIL, on ne parle pas des données de santé ?
Signaler un abusQuel projet peut être plus prioritaire et plus « exigeant », donc porteur d’avancées nous faisant rattraper notre retard, que celui de nos données de santé ???
Décidément je ne comprends rien aux priorités du ministère ... et à la souveraineté numérique
ou, plutôt, ai les plus grandes craintes sur la volonté réelle de nous sortir de la nasse de #GAFAM