Qu'importe que le vent hurle, la montagne jamais ne ploie devant lui. C'est pourtant ce que vient de faire Google qui, d'après The Intercept, devrait lancer une version censurée de son moteur de recherche pour revenir sur le marché chinois. Des termes et sites web autour des droits de l'homme, de la démocratie, la religion ou la protestation pacifique vont être mis sur liste noire dans le site d'information.
Ce projet remonterait à décembre 2017 après une rencontre entre le PDG de Google, Sundar Pichai, et un haut responsable chinois. Sur les 88 000 salariés de l'entreprise de Mountain View, seuls quelques centaines sont au courant du projet, nommé Dragonfly (libellule en anglais). D'après les documents internes et les sources auxquels The Intercept a pu avoir accès, Google ne commencerait que par sortir une application Android de son moteur de recherche. L'application serait utilisée dans le cadre d'une joint-venture avec une société anonyme basée en Chine.
Pas de date de lancement fixée
Google n'est plus présent en Chine depuis 2010 après une controverse avec le Congrès américain. L'éditeur avait en effet déjà réalisée une version censurée de son moteur de recherche pour la Chine en 2006. Le Congrès américain avait vu cela d'un très mauvais œil et les pressions avaient conduit la multinationale à se retirer du territoire chinois. Le lancement de cette application n'est pas encore daté précisément, tout dépendra, comme souvent en Chine, de l'approbation du gouvernement communiste.
Bonjour,
Signaler un abusTout d'abord merci pour cet article intéressant.
J'aurai juste une remarque. Je pense que le pays du soleil levant est le Japon et non la Chine.
Merci.