Le compteur des licenciements s’est brusquement accéléré cette semaine. En début de semaine, c’est Microsoft qui annonçait la réduction de 5 % de ses effectifs, soit 10 000 employés, d’ici à la fin mars. Aujourd’hui, c’est au tour de Google d’entrer dans la danse avec l’annonce par Sundar Pichai, CEO d’Alphabet (maison-mère de Google), de la suppression de 12 000 emplois.
Dans une lettre envoyée aux salariés et publiée sur le blog de la société, le dirigeant indique : « Nous avons décidé de réduire nos effectifs d'environ 12 000 postes ». Il précise que des mails ont été envoyés aux résidants aux Etats-Unis mais on devine dans sa lettre que le plan social touchera aussi d’autres pays. « Ce processus prendra plus de temps en raison des lois et pratiques locales », précise-t-il. Concernant les emplois impactés, Sundar Pichai reste évasif : « Ils sont répartis entre Alphabet, les domaines de produits, les fonctions, les niveaux et les régions ».
Pour expliquer cette décision, il met en avant la fin de la période « de croissance spectaculaire », c’est-à-dire au moment de la crise sanitaire du Covid-19. Il reconnait avoir beaucoup embauché pendant ce cycle, mais avec « une réalité économique différente de celle que nous connaissons aujourd'hui ». Tout comme Microsoft, Alphabet croit beaucoup dans ses investissements dans l’IA. Les deux sociétés mènent une bataille sur ce thème devenu très médiatique sous l’impulsion d’OpenAI.
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