Avec sa dernière acquisition en date, Oracle complète à la fois son portefeuille d’applications cloud et ses solutions de gestion de projets Primavera. Les logiciels hébergés par l’éditeur Textura, qu’il vient de racheter pour 663 millions d’euros, sont centrés sur le secteur du bâtiment. Ils permettent à des équipes engagées dans un chantier de construction de collaborer durant le cycle complet du projet : estimations, gestion des offres, échange de documents de conception entre architecte et sous-traitants, gestion des paiements (intégration avec l’ERP), gestion de la performance, suivi des certifications environnementales, etc.
Textura traite ainsi chaque mois 3,4 milliards de dollars de paiements sur sa plateforme sur laquelle sont gérés actuellement 6 000 projets de construction. Jusqu’à présent 85 000 sous-traitants ont déjà utilisé son application CPM de gestion des paiements pour un total de 135 milliards de dollars de paiement traités. Oracle va rapprocher cette acquisition de son activité Primavera, réarchitecturée pour le cloud, et former une nouvelle entité de services cloud sous le nom d’Engineering & Construction. La transaction devrait être finalisée dans le courant de l’année. Comme il le fait habituellement lorsqu’il procède à des acquisitions, Oracle a fourni sur son site des réponses aux principales questions que pourraient se poser ses clients, notamment sur la complémentarité entre les briques de son offre et celles de Textura. Pour justifier son rachat, il explique aussi que près de 10% des dépenses de construction sont gaspillées par les entreprises. Or, d'ici 2030, il devrait se dépenser dans ce secteur 17 500 milliards de dollars, pointe l'éditeur.
Les projets de construction complexes font intervenir des dizaines de parties prenantes, rappelle Oracle en soulignant le besoin d'automatisation et de transparence pour gérer les workflows associés.
Bonjour Monsieur Limam,
Signaler un abusLe passage en anglais issu du communiqué de presse a bien été traduit dans le 2e paragraphe. Il aurait effectivement dû être enlevé afin de ne pas perturber la lecture. C'est chose faite.
Nous traitons en priorité les informations chaudes et les actus ; il ne s'agit pas ici d'une analyse ni encore moins d'un dossier sur le sujet. Il n'est pas rare à ce titre et totalement déplacé de se baser sur un communiqué pour réaliser un article.
Cela vaut-il la peine de vous montrer aussi désagréable que méprisant et venimeux dans vos propos ?
Cordialement,
Dominique Filippone
Quelle piètre qualité cet article, comme, hélas, on en voit souvent sur LMI. Comme un perroquet, le journaliste répète texto ce que lui a pondu l'éditeur dans un communiqué de presse, à tel point qu'il (le journaliste) ne prend même pas la peine de finir la traduction. On se retrouve donc avec un article qui contient une phrase entière en...anglais! Une première pour la presse française -> "gestion de la performance, suivi des certifications environnementales, etc. Companies are expected to spend $17.5 trillion on construction by 2030, but roughly 10 percent of that spending gets wasted, Oracle says."
Signaler un abusAhmed Limam
Conusltant/expert indépendant, Systèmes d'information
paris