Le software defined est partout. Du réseau (SDN) en passant par le stockage (SDS) et la puissance de calcul (SDC) - voire le datacenter tout entier (SDDC), l'informatique définie par logiciel (SDx) se diffuse à grande vitesse au sein des entreprises. On comprend pourquoi à la lumière des bénéfices promis par ces technologies, dont la capacité à simplifier et automatiser la gestion des ressources IT avec à la clé des gains de temps - et donc d'argent - pour les DSI. Séduit par les promesses d'une infrastructure software defined, l'assureur Generali s'est plongé dedans il y a 9 mois avec la mise en production de son projet VDI avec le concours de Nutanix.
« Nous avons mis en place l'hyperconvergence pour répondre à trois besoins réels : le replatforming de nos serveurs x86 proches de l'obsolescence, la montée en puissance sur le VDI, et en finir avec une infrastructure silotée », nous a indiqué Denis Cammas, directeur des infrastructures et CTO France de Generali à l'occasion de l'événement Next de Nutanix organisé le 7 juin dernier à Paris. Concernant son projet VDI, le groupe a souhaité sortir d'une solution de type Pod (un conteneur physique dans lequel on trouve des serveurs de compute, de stockage, du réseau de commutation, une alimentation et du refroidissement) qui ne donnait pas satisfaction au profit d'une plateforme hyperconvergée. « Le VDI sous Nutanix est déployé aujourd'hui pour 2 000 agents en région avec une cible à 8 000 agents », explique Denis Cammas.
5 M€ investi dans l'hyperconvergence
Outre le choix de se tourner vers Nutanix pour héberger son environnement de postes de travail virtualisé, Generali compte également étendre l'usage de l'hyperconvergence pour sa base de données Oracle tournant actuellement sur grand système. « On a commencé petit avant d'étendre les usages à d'autres environnements y compris le cloud », poursuit Denis Cammas. Le groupe ayant la volonté de faire appel à Nutanix pour soutenir ses applications critiques dans un cloud privé tout en s'appuyant sur le cloud public, AWS et Azure, pour d'autres.
En s'ouvrant vers l'hyperconvergence et le software defined, Generali a pu identifier plusieurs gains. « Quand une nouvelle technologie arrive, cela peut faire du bruit parmi les équipes. Là, on n'a pas eu de souci, aucun ronchon », fait remarquer Denis Cammas. « Les résultats sont là, nous avons un SI fiable. on a fait venir le CTO global et lors de sa visite il nous a dit qu'il venait voir le nouveau monde et qu'il l'avait effectivement vu ». Pour Generali, l'investissement vers l'hyperconvergence - soit 5 millions d'euros sur 1 an 1/2 - en valait la peine d'autant que les besoins en formation ont été très réduits. « Nos équipes étaient déjà formées au cloud, il faut capitaliser dessus et accompagner intelligemment le changement ».
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