« L'information est l'une des quatre forces qui changent la manière de faire le business », estime Regina Casonato, vice-président au Gartner. Le traitement de cette information et de son infrastructure est donc crucial, le Gartner identifie les points clés qui auront le plus d'impact en 2013.
Le big data
Il s'agit d'informations à volume élevé, à grande vitesse de traitement, et avec une grande variété de données. Elles demandent de nouvelles formes de traitement afin de procurer de réels bénéfices, ce traitement de données big data reste une solution technologique à condition d'être liée aux objectifs opérationnels.
Une infrastructure moderne
La clé dans la gestion de l'infrastructure d'information c'est une bonne discipline dans de nombreux domaines, pas nécessairement technologiques. Il faut une infrastructure qui aide les producteurs d'information comme les consommateurs à organiser, partager, et échanger tout type de données ou de contenus, à tout moment, n'importe où. C'est ce que le Gartner nomme une infrastructure d'information moderne. Elle doit adopter une feuille de route pour renforcer la cohésion de cette infrastructure, indépendamment de l'application et de l'information source
Les technologies sémantiques
Elles consistent à extraire du sens à partir de donnée, que celles-ci soit quantitatives, qu'elles viennent de textes, de vidéo, de voix ou d'image. Plusieurs de ces techniques existent depuis des années et sont basées sur des statistiques avancées, et la gestion des connaissances.
Le data warehouse logique
C'est l'une des architectures qui connaît la plus forte évolution. Elle part de concepts de stockage concurrents, afin d'inclure la gestion des données et des plate-formes de traitement de l'information. Les récents entrepôts de données entraînent une refonte complète de la façon dont elles sont manipulées et comment chaque type de produit prend en charge la transformation et l'intégration.
NoSQL DBMSs
La demande croissante des clients a produit un écart entre les bases de données de type NoSQL DBMSs et les projets Open Source qui n'ont que le soutien de leur communauté. Ces derniers restent immatures et sont utilisés par des développeurs pour des applications qui ne sont pas courantes. Les produits plus commerciaux peuvent développer leurs ventes, leur support, leur marketing.
In-Memory computing
L'informatique In-Memory est un paradigme émergent permettant de développer des applications qui exécutent des requêtes avancées sur des ensembles de données très volumineux ou qui effectuent des opérations complexes de manière plus rapide et plus évolutive que lors d'utilisation d'architectures classiques. Cette technologie ouvre des possibilités sans précédent et en partie inexploitées, par exemple l'analyse en temps réel des données big data.
Le Chief data officer
Le management d'infrastructure d'information nécessite un rôle dédié qui serait celui du Chief data officer, ou architecte d'information, un rôle critique pour atteindre les objectifs du programme. Il est essentiel pour structurer et gérer l'information tout au long du cycle de vie, mieux l'exploiter pour réduire les risques, gagner en efficacité et en avantage concurrentiel.
Gartner recense les enjeux du traitement de l'information en 2013
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Réactions
Dans un rapport, le cabinet d'études distingue les points clés du traitement de l'information en 2013.
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Jean-Pascal,
Signaler un abusl'article, qui n'est pas signé par un consultant représentant la cabinet Gartner, parle de Chief Data Officer.
Je crois me souvenir que le cabinet conviendrait plutôt sur Chief Digital Officer. Il faudrait donc retourner à la source précise. C'est dommage que celle-ci ne soit pas directement et immédiatement mentionnée ("un rapport").
Une faille de gouvernance ?
Clairement nous sommes en pleine révolution informationnelle. On parle aussi de transformation numérique ou digitale. Et ce brouhaha créé de formidables opportunités, de développement de nouveaux produits et services, mais aussi de nouveaux rôles, dont ce Chief Data Officier.
Signaler un abus... Mais ... humm ...
Une chose me dérange, pourquoi, encore !, se limiter aux données ?
L'information couvre aussi le monde du document ?
Pourquoi encore créer un silo d'expertise alors que nous devons justement devenir le plus transverse possible vis à vis de l'information ...
L'information a un cycle de vie : A un moment c'est un élément d'une base de donnée, puis à un autre moment cela devient une partie d'un document numérique, puis à encore un autre moment cela devient même un document papier, et soyons fou, le scanner donne un nouveau document numérique dans lequel nous pouvons extraire une donnée à mettre dans une base, OUF !.
Une vue uniquement DATA fait qu'on ne gère pas le coeur du processus ... Dommage, non ?
Ainsi que #GouvInfo le définit très bien, le flux Information est un flux qui doit être considéré au même titre que le flux RH, le flux Financier, le flux matière. Pourquoi ne traiter que les "données" ?
Mais ok, ce nouveau rôle autour de la Data est extrêmement important (cf Big Data), mais cela ne sera qu'un palliatif de plus pour des DSI qui peinent à remonter vers les métiers. Ou pour de métier qui peinent à aller vers les DSI.
En fait, ce CDO aura tout son sens que s'il est épaulé par une entité ou une personne qui a la vue globale de l'information, qui est capable de considérer l'information comme étant un flux des métier, indépendamment de son format.
Aujourd'hui une tendance forte est de chercher à maitriser ce flux Information. Des organisations mettent en place des entités, hors DSI, pour gérer ce flux.
Portant le nom d'instance de gouvernance de l'information, elles ont comme objectifs, de développer les usages, diffuser les règles majeures spécifiques à l'information, influencer les comportements d'usages et la construction des offres et services.
Nous pourrions les appeler des CIGO : Pour des Chief Information Governance Officer. Peu importe. Une chose est certaine, ils ont une vue globale. Ils voient aussi bien les vulnérabilités que les opportunités de faire du business avec l'information. Ils ont en charge la "gouvernance de l'information".
C'est vraiment dommage que le Gartner dissocie encore le monde de la donnée et celui du document, tout comme le monde du risque et celui de l'innovation. Avec une vue information, tout est lié. Et je vous recommande vivement de regarder ce que fait #GouvInfo.