Au cours des cinq dernières années, l'environnement de marché s'est révélé difficile pour les fournisseurs de services, la croissance étant limitée dans la plupart des régions du monde. Pour Gianluca Tramacere, vice-présidente au cabinet d'étude, « les spécialistes traditionnels de l'externalisation sont en danger d'extinction ».
Leurs approches traditionnelles sont incapables d'offrir des réductions de coûts en continu aux clients, ni de véritable efficacité opérationnelle aux prestataires. Le modèle ne produit même pas les rendements financiers attendus par la plupart des prestataires. Et les nouveaux modèles orientés cloud computing n'arrêtent pas de progresser.
Au cours des dix dernières années, poursuit le Gartner, de nombreux prestataires ont tergiversé et n'ont pas apporté les changements nécessaires pour transformer les défis en opportunité. Nombreux disparaissent, certains rapidement, d'autres lentement. La vraie question est bien de savoir quels sont ceux qui vont disparaître et à quelle vitesse ?
Pas de stratégie de long terme
Dans cette interrogation, le Gartner a identifié plusieurs regrets que peuvent nourrir les externaliseurs :
. 1er regret : ne pas avoir construit, validé et mis en oeuvre une stratégie de long terme.
. 2ème regret : ne pas avoir adopté, rationalisé le portefeuille de services et le processus de gestion du cycle de vie.
. 3ème regret : ne pas avoir aligné et connecté la force de ventes au portefeuille et à la capacité à délivrer.
. 4ème regret : ne pas avoir vidé la fonction marketing et l'avoir refaite en tenant compte de sa capacité à délivrer de la valeur.
En conclusion, le cabinet d'études estime que les fournisseurs ne peuvent plus survive dans leur état actuel, le marché ne le permet pas et les clients exigent beaucoup plus d'eux. Ceux qui restent inactifs ne parviendront pas à survivre à long terme sur le marché. Ils sont susceptibles de disparaître par le biais d'une fusion ou d'une acquisition.
Gartner prédit une disparition partielle des outsourceurs
0
Réaction
Le Gartner frappe fort dans sa dernière analyse, selon lui 20% des spécialistes de l'outsourcing pourraient disparaître. Le diagnostic est simple : depuis des années, ils refusent de changer.
Newsletter LMI
Recevez notre newsletter comme plus de 50000 abonnés
Commentaire