Ford et Toyota ont annoncé la création du SmartDeviceLink Consortium. Cet organisme à but non lucratif prendra en charge le logiciel open source qui servira d'interface entre les applications Android et iOS et leurs systèmes d'infotainment. Mazda Motor, le Groupe PSA, Fuji Heavy Industries et Suzuki Motor sont les premiers constructeurs à rejoindre le consortium. Selon le communiqué publié hier par Ford et Toyota, Elektrobit, Luxoft et Xevo seront les premiers fournisseurs membres, et Harman, Panasonic, Pioneer et QNX se sont engagés à adhérer. La filiale QNX Software Systems de BlackBerry gère déjà le système d'infodivertissement Sync 3 de Ford. L’entreprise canadienne est en train de déplacer son activité vers les logiciels, notamment les applications pour le secteur automobile.
Le choix d’une plate-forme open source doit permettre aux constructeurs et à leurs fournisseurs de disposer d’un standard qui leur servira à intégrer des applications avec l'écran d'affichage du véhicule, les commandes au volant et la reconnaissance vocale. Une plate-forme commune soutenue par de nombreux constructeurs automobiles devrait aussi attirer les développeurs, puisqu’ils pourront intégrer dans leurs applications la même technologie de liaison pour tous les constructeurs automobiles adhérant au Consortium. Le projet open source sera géré par Livio, une startup acquise par Ford en 2013. Elle travaillera avec les adopteurs précoces pour construire les interfaces adaptées aux environnements de chaque véhicule.
Simplifier le support d'Android Auto et CarPlay
Apple et Google proposent déjà des technologies permettant d’intégrer leurs smartphones aux systèmes d'infodivertissement des voitures. Celles-ci ont été adoptées par de nombreux constructeurs. En janvier 2016, Ford avait lui-même déclaré qu'il étendrait le nombre de fonctions mobiles qu’il serait possible de contrôler à partir des interfaces de voiture. Le constructeur avait annoncé le support pour Apple CarPlay et Android Auto et l’ajout d'applications pour son système de connectivité Sync dans certains véhicules de la marque.
SmartDeviceLink est basé sur le logiciel AppLink de Ford, cédé à la communauté open source en 2013. L'interface de connectivité AppLink, gérée par la Genivi Alliance, permet aux conducteurs de contrôler des applications compatibles pour smartphone à l’aide de boutons sur le tableau de bord ou à l’aide de commandes vocales. Plus de 5 millions de véhicules dans le monde sont déjà équipés de cette interface. Au mois de janvier de l'année dernière, Toyota Motor avait déclaré qu'il adopterait la technologie SmartDeviceLink pour ses véhicules. À l'époque, Ford avait déclaré que les constructeurs automobiles PSA Peugeot Citroën, Honda, Mazda et Subaru envisageaient également d'ajouter le logiciel à leurs véhicules. Toyota prévoit également de lancer un système télématique intégrant SmartDeviceLink d'ici 2018.
A François Membre : ça fait fort le café
Signaler un abusQNX SDP 7.0 s'appuie sur la fiabilité éprouvée de QNX et offre à la fois des performances élevées et une sécurité accrue grâce aux fonctionnalités avancées et aux dernières générations du QNX Neutrino® Realtime OS et QNX Momentics® Tool Suite.
Signaler un abusEn plus d'améliorer la sécurité grâce à l'architecture du microkernel, le cryptage des fichiers, le partitionnement séquentiel, un cadre de haute disponibilité, la détection des anomalies et le contrôle d'accès multiniveaux, QNX SDP 7.0 a obtenu la plus haute délégation de sécurité possible pour un véhicule. ISO 26262 ASIL D.
Il y a une faute dans le titre.
Signaler un abusIl s'agit de Ford (et non de Fort) !